@Gabriel
L’utopie, et l’espérance en un monde meilleur tout de même. La sensibilité et l’éducation y travaillent. Si l’on lit les récits de wasterman général bleu massacrant les enfants vendéens de trois ans, ils sont en adéquation avec les massacres contre les cathares, celui de la population de Béziers passée au fil de l’épée par Montfort. Depuis la révolution, tout de même, les moeurs se sont pacifiés. Relativement, cela va sans dire, mais les descriptions d’Hugo dans les misérables, ou les récits de Flaubert parcourant la France paraissent incroyables à nos contemporains.
La misère existe toujours, mais elle n’est plus si ostentatoire, et la violence va de pair. Celle des gendarmes n’est pas forcément à désolidariser de l’ensemble. Si les morts du Metro charonnes, et des algériens balancés dans la seine par les forces du préfet Papon ont été possibles, elles ne passeraient plus maintenant.
La mort de Remi Fraise et son traitement marque que les citoyens ont trouvé en dehors de l’évolution des mœurs de nouvelles armes : La video, les réseaux, qui participent bien plus parfois et mieux que les journalistes, à l’émergence d’un nouveau pouvoir citoyen. La destruction imbécile de la ferme des sans noms à notre dame des landes marque autant que l’affaire Benala la stupidité d’un pouvoir qui ne comprend pas plus la modernité que De Gaulle en 68. Macron est un vestige du monde d’hier. L’utopie qui mobilise doit maintenant être gagné si l’on veut survivre, c’est celle pour le partage, contre le gaspillage , dans lequel l’harmonie est indispensable. Mais veut on vraiment vivre ? Je n’en suis pas sûr..Certains préfèrent mourir riches.