A propos des drones de loisir
Il faut savoir qu’il existe en France, quelques milliers de
drones, dit de loisir, mais qui sont utilisables dans bien des domaines pour
peu que l’on soit bricoleur.
La règlementation en France s’est durcie au 1 juillet 2018,
en limitant l’utilisation sans permis spécifique, à des drones de moins de
800grammes. Mais tous ceux qui, comme moi, utilisent des drones, comme le
Phantom 4 pro de la marque DJI, type assez répandu (masse au décollage 1400 gr)
doivent désormais faire immatriculer leur engin auprès de la DGAC et passer ou repasser
un test spécifique théorique de télépilote, même en détenant un brevet de pilote ou ancien pilote
pro ou militaire.
Les caractéristiques de ces engins sont assez performantes :
https://www.lesnumeriques.com/drone/phantom-4-pro-p36153/test.html
A tel point que le concepteur du logiciel DJI GO, a récemment
limité les possibilités dans la dernière mise à jour, afin de se mettre en
conformité avec la réglementation française. Par exemple la hauteur d’utilisation
est bridée à 150 m, l’engin est pilotable jusqu’ a une distance théorique de 6000 m,dans la pratique on peut décoller l’engin jusqu’à des altitudes entre 5000 et 6000 m.
Il existe sur le site géoportail , une carte délimitant les zones
de survol interdite sur le territoire, et indiquant la hauteur max autorisée
dans chaque zone
Elles sont très nombreuses :
https://www.geoportail.gouv.fr/donnees/restrictions-pour-drones-de-loisir
Trop de personnes utilisent ces engins de manière
inconsciente, d’où les mesures restrictives de plus en plus dures, cela
augmente les contraintes pour ceux qui s’évertuent à voler dans les règles.
https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/drones-loisir-et-competition
C’est pourquoi il est
impératif de prendre en compte de manière très sérieuse, les risques liés à ces
engins, dans tous les secteurs liés à la sécurité du territoire. Le RAID, le
GIGN, l’armée de terre ont déjà pris en compte les risques liés à l’utilisation
malveillante de ces « engins de loisir »