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Commentaire de JC_Lavau

sur Le contrat de désensorialisation dans l'enseignement des sciences. Abus et remèdes


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JC_Lavau JC_Lavau 8 août 2018 20:54

@Alren. De mémoire, il n’y avait qu’environ 40° d’écart entre le pet de lapin Sud qui nous déhalait lentement, et le Soleil sur son déclin.


Avec le recul du temps, je m’inquiéterais davantage du courant. Je ne connaissais pas encore le Fromveur de réputation.
 
Nous naviguions en escadre de quatre bateaux : deux côtres, deux dogres. 
La première escadre était formée de deux côtres et de l’Arche. Puis le pitaine de l’Arche voulut faire une belle sortie au plus fort du coup de vent d’Ouest, et est allé se vomir sur la berge nord de l’aber, sur un manque à virer. Grosse corvée de nuit pour la remettre à flot après que Paulo le charpentier ait posé un placard de grosse toile pour étancher la brèche dans le bouchain. Nous tenions le bateau droit à l’épaule et aux drisses pendant la glissade sur le chemin de planches fait par Paulo, tandis qu’une gabarre sablière tirait l’Arche vers l’eau libre. Les talents d’organisation de Jean-Louis Goldschmitt avaient fait merveille.
 
Le lendemain, l’Archipel est arrivé, pour prendre l’Arche en remorque jusqu’à Concarneau. Cet équipage-là a eu une croisière dont ils se souviendront, affaires trempées, puis beaucoup pomper jusqu’à Concarneau...

Le lendemain dans l’après midi sont arrivés les deux dogres de croisière qui revenaient de Bretagne Nord, et leur amiral a pris le commandement de la nouvelle escadre. De là nous sommes partis vers Ouessant, puis Sein, par petit temps...

C’est à Lampaul que j’ai fait le constat surprenant : le micro-bassin se vidait et se remplissait sur une période de trois minutes et demi. Essaie de trouver cela dans la littérature : muette. Il ne faut pas calculer la longueur de cette houle là sur la base de l’eau profonde, mais en fonction des profondeurs, que je n’ai pas. Cela reste énorme : au moins des dizaines de kilomètres.

Adlard Coles raconte qu’ils sont partis de l’Aberildut en septembre 1957 malgré les déconseils des locaux : ils avaient leur courrier à aller chercher à l’Aberwrach. Temps clément blanc après un fort coup de vent, vent faible Ouest quart Sud, mais beaucoup, beaucoup de houle ! Heureusement Cohoe III avait un moteur qui a consenti à fonctionner, pour les écarter des très dangereux brisants sur les rochers du chenal, puis des Liniou, où sans moteur ils auraient pu tout perdre et les vies avec.

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