@chantecler
Il est ici question d’une concession « des Israéliens », non pas des Palestiniens, et une concession est tout le contraire d’une agression, celle qui consisterait par exemple à ratatiner les Palestiniens. Si je veux la disparition de l’ennemi, comment cela pourrait-il être considéré, de ma part, comme une manière de « concession » ? Cesser d’exister à la demande de l’adversaire, ça, en revanche, ce serait une belle concession des Israéliens, comme il était précisé dans la phrase précédente, concession à laquelle seuls pourraient cependant consentir de parfaits imbéciles suicidaires, ce qui n’est évidemment pas le cas. A contrario, si les Palestiniens cessaient d’exister, ce serait une concession des Palestiniens, et non pas « des israéliens », et ces derniers, en l’occurrence, ne concèderaient rien du tout mais achèveraient bien plutôt de les réduire . De quelque manière que vous puissiez tenter de retourner la phrase, vous aurez tort.
Bref, vous ne savez pas lire et vous projetez sur ce qui est écrit vos propres fantasmes de pervers fasciné par la violence palestinienne et qui, pour se dédouaner, selon un schéma désormais bien classique, prétend faire des bourreaux les victimes. Vous auriez pu aisément vous épargner d’être aussi odieusement ridicule.
Je recopie ma phrase, qui est parfaitement claire et univoque pour quiconque sait lire :
"Vous paraissez n’avoir pas encore compris que la seule « concession »
des Israéliens qui pourrait satisfaire les Palestiniens, serait qu’ils
consentissent à cesser d’exister«
J’ajouterai que l’objectif bien connu du Hamas a toujours été d’exterminer les Juifs entre la mer et le Jourdain. Le septième article de l’ancienne charte du Hamas se terminait par la citation de ce hadith à ambition explicitement génocidaire : »Le jour du Jugement ne viendra pas que les musulmans n’aient combattu les Juifs. Le jour du Jugement, les rochers et les arbres diront : « Ô musulman, il y a un Juif qui se cache derrière moi. Viens le tuer ». Seul l’arbre du Gharkad ne le dira pas, parce que c’est un arbre des Juifs".
C’est ce hadith qu’un imam de Toulouse, dont la moquée avait été fréquentée par l’assassin des enfants de l’école Ozar Hatorah, a trouvé bon de réciter publiquement il y a quelques mois. Une instruction judiciaire est en cours. Un autre imam qui avait récité le même texte dans un pays du nord de l’Europe vient d’être expulsé, ce qui était bien la moindre des choses.