« Je prends RDV avec l’agence Stéphane Plaza »
bref avec une succursale de la franchise d’un clown télévisuel
« on me demande une carte d’identité, un RIB, mes trois dernières quittances de loyer, mon dernier avis d’imposition, un contrat de travail et mes trois derniers bulletins de salaire... »
cad le minimum obligatoire et légalement exigible dans le cadre de la constitution d’un dossier de candidature.
« Je vous rappelle que nous parlons d’un loyer de 50 euros mensuel... »
50 ou 3000 € au final la quantité de travail et les responsabilités engagées sont les même.
et autant vous dire que pour 60 € de com’, je comprends parfaitement que l’agent immobilier n’est pas envie de s’investir dans un dossier comme le votre quand 10 autres à coté offriront un double salaire en CDI bien plus rassurant pour le bailleurs comme pour l’agent.
« Je fournis toutefois un document pole emploi qui dit que : si je n’ai pas de poste je toucherai du chômage jusqu’en juillet 2019. »
donc vous n’avez pas d’activité et la seule garantie que vous offrez à un bailleur c’est de pouvoir bénéficier du chômage, pas étonnant que votre dossier ne soit pas retenu.
Autant hurler que vous avez le sida et demander qui veut le chopper.
« Je reviens tout de même à toute cette engeance d’agents immobilier, qui n’a pu se rendre incontournable qu’en faisant par le biais de leur syndicat du lobbying et en poussant des élus à voter pour des règles de plus en plus drastiques en ce qui concerne les garanties ! »
vous vous plaignez mais c’est encore pire du coté des plombiers et des boulangers, leurs lobbys sont ultra puissants (oui je me fous de vous car de toute évidence vous ne savez pas de quoi vous parlez).
quand aux fameuses règles de plus en plus drastiques elles sont surtout en défaveurs du bailleurs depuis plus de 30 ans, ce qui pousse ceux ci à durcir leur sélection pour éviter de tomber sur un cassos de première et de payer de sa poche les conséquences qui en résulteront.