@alinea
Il n’y a pas un seul pays dans le monde, sinon peut-être Cuba, la Turquie ou l’Iran, où les principes démocratiques soient plus scrupuleusement respectés qu’au Vénézuéla. Par ailleurs, et contrairement à ce qui est complaisamment inventé par les media européens, c’est un pays où le niveau de vie a tellement augmenté depuis Hugo Chavez que la pauvreté, fait notable dans un pays d’Amérique du Sud, y a complètement disparu. Surtout depuis que Nicolas Maduro a été littéralement plébiscité aux élections. Des Vénézuéliens moins riches que d’autres, il en existe, certes, mais des pauvres, on n’en trouverait pas puisque le régime, comme celui de Pol Pot autrefois, s’est toujours donné pour objectif d’éradiquer la pauvreté.
Tout va très bien au Vénézuéla, Madame Alinéa, et vous avez raison de nous le confirmer, même si c’est un peu inutile : il n’y aurait que de parfaits imbéciles pour croire qu’après une si belle révolution, comparable à tant d’autres qui l’ont précédée, les choses puissent être restées en l’état.
Je l’ai déjà expliqué au bas d’un autre article : il n’y a que l’envie qui puisse expliquer cette ignoble hostilité face au bonheur réel du peuple Vénézuélien. On serait bien incapable, en France, de réaliser le même programme. On l’a prouvé en ne portant pas à l’Elysée M. Mélenchon qui était assurément le plus à même d’introduire chez nous le chavisme. Partant, ce qu’on ne peut pas avoir ici, on veut le détruire ailleurs. Cela vaut aussi pour les Américains. Si encore on pouvait dire : ils lorgnent sur les réserves de pétrole du Vénézuéla, cela pourrait se justifier au nom de la Realpolitik, mais non, ce n’est même pas cela puisqu’avec le gaz de schiste ils n’auront bientôt plus besoin du pétrole de l’étranger. L’explication, la seule, c’est qu’avec l’expérience Chavez-Maduro, on peut voir clairement que le socialisme, contrairement à tout ce qu’ont pu raconter des François Furet et beaucoup d’autres, ouvre véritablement sur la fin de l’histoire et sur le paradis terrestre communiste. Le Vénézuéla est la vitrine où s’expose aujourd’hui cette réussite exceptionnelle qui marque la fin de la lutte finale. Il importe donc de la détruire au plus vite, pour couper l’herbe sous le pied à tous les Mélenchon de la planète. Voilà ce que pensent tous ces salauds de réactionnaires qu’il faudra bien prendre soin de massacrer sans pitié comme avait très bien su le faire Ernesto Guevara à la Cabaña, dès les premiers mois de la glorieuse révolution cubaine. A ce grand homme, les Cubains seront éternellement reconnaissants, comme les Vénézuéliens à Chavez & Maduro.
Je développerais bien un peu plus longuement, mais l’évocation d’Ernesto Guevara, que j’ai toujours idolâtré, me rappelle que j’en suis au dernier de mes cigares boliviens. Excuses !
En tout cas, c’est la lutte finale !