tentative d’assassinat d’un chef d’état qui a été élu par le peuple
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@Jacques_M
Le 20 juillet 1944, un attentat a été perpétré contre M. Adolf Hitler, le chancelier du Reich, qui avait été élu par le peuple au terme d’un processus tout à fait démocratique, en 1933. Le colonel Claus von Stauffenberg et ceux qui l’avaient aidé n’étaient assurément pas des démocrates. Sinon, ils auraient respecté la légitimité d’un Chancelier extrêmement attaché à ces valeurs démocratiques si particulières dont se réclament à juste titre l’auteur de l’article et beaucoup d’intervenants sur cette page.
Le 3 juillet 2013, un coup d’état, en Egypte, a renversé sans ménagement le Président Morsi démocratiquement élu, dont le très noble objectif était de faire de son pays une république islamique, sur le modèle de la Turquie ou de l’Iran. La première des choses à faire, il l’avait bien vu, était d’éliminer ces salauds de Coptes, anciens habitants de l’Egypte avant la conquête musulmane du Calife Omar en 640, qui avaient été majoritaires jusqu’au XIVe siècle mais ne représentaient plus que 10% de la population. Cette minorité, aussi exécrable que celle des Arméniens qu’il avait fallu éliminer en Turquie à partir de 1915, il aurait été très facile, en peu d’années, de la réduire à néant. Une trentaine de leurs églises avaient déjà été incendiées, le processus était lancé. Le putschiste al-Sissi aura mis un terme à cet excellent processus voulu par le peuple.
Vous avez parfaitement raison : quand un chef d’état, fût-il le plus sanguinaire des tyrans, s’il a été élu par le peuple, il faut scrupuleusement respecter sa politique et toujours attendre, pour juger de son entreprise, qu’il ait pu aller jusqu’au bout de son mandat et achever la réalisation de son programme. La démocratie le veut ainsi.