Qu’est-ce que ça veut dire « les bonnes vieilles recettes » ?
Et si elles étaient si bonnes que ça, pourquoi ont-elles été abandonnées ? L’auteur s’est-elle seulement posé la question, avant de vouloir nous faire retourner aux famines épouvantables des siècles passés, aux épidémies infectieuses qui décimaient les populations, aux vies misérables et sans espoir de millions de pauvres gens ?
Le monde d’aujourd’hui ne va pas bien, c’est sûr, mais de là à dire, il n’y a qu’à retourner au passé et tout ira mieux ! C’est grotesque, ridicule. La solution de facilité qui nous reconduirait aux mêmes travers.
L’enjeu de l’avenir de la planète et de ses occupants est bien trop important pour se contenter de bavoter avec nostalgie.
Une exception peut-être : ce qui était bien avant, c’est qu’on était bien moins nombreux sur terre. Voilà à mon avis le principal problème, la surpopulation. Il faut à mon avis partir de là.
Les espèces animales ont toutes des mécanismes de régulation lorsque les conditions ne sont pas réunies, comme les rats par exemple. L’espèce humaine aussi. Les épidémies en sont un, la guerre en est un (voir mon premier paragraphe). J’imagine que lorsque plus personne n’aura rien à bouffer, plus d’eau potable, plus rien, les hommes finiront par s’entretuer et seuls les plus forts resteront, et la vie pourra continuer.
Si on veut éviter ça, ça vaut la peine de se poser et d’y réfléchir sérieusement. pas avec des yakafokon.