@nono le simplet
Il est toujours biodégradable, à la condition de rencontrer des sols à bonne activité microbiologique… Et le processus n’est pas immédiat ce qui fait qu’il peut s’accumuler en cas d’utilisation intensive (et surtout de surdosage, ce qui est courant chez les jardiniers amateurs ou… dans certaines régions du monde) et migrer dans les eaux… Sa biodégradation produit un métabolite, l’AMPA, qui a fait l’objet d’études car on le trouvait préoccupant du fait d’une plus grande stabilité.
Mais là encore, sachez qu’avec le glyphosate, il y a d’autres molécules de coformulation. Pour vous donner une idée de la diversité de ce qui est sur le marché, l’Index ACTA des produits phytosanitaires, dans son édition de 2013, indiquait 131 spécialités commerciales autorisées en agriculture contenant du glyphosate : 111 mises sur le marché par une trentaine de firmes et 20 formulations ou déclinaisons du Roundup mises sur le marché par Monsanto. Cinq ans plus tard, il y en a moins car l’ANSES a fait retirer toutes les associations comportant des tallow-amines.