@vesjem
Vous n’avez décidément rien compris… ou vous faites celui qui ne comprend pas. L’article précédent « les paradoxes du… » montrait que la face noire était adossée à une face blanche. Qu’à des pratiques critiquables de tout herbicide pouvaient répondre des pratiques vertueuses utilisant, à dose réduite, cet herbicide…
Mon article actuel ajoute les confusions qui sont actuellement faites entre une société, Monsanto, ses désherbants-phares à base de glyphosate, le glyphosate beaucoup plus généralement (moult produits et moult sociétés), entre les notions de toxicité [*] et/ou écotoxicité (là, le procès californien montre que se mettre plus ou moins abondamment du produit sur la peau… c’est sacrément dangereux) et celle de cancérogénicité (réelle ou prétendue) annoncée par une, le CIRC, rattachée à l’OMS.
Les commentaires vous ont montré que ce dernier point est toujours en débat ; il ne serait pas étonnant que des procès à venir éclairent mieux les conflits d’intérêt et pourquoi nombre de scientifiques doutent…
[*] Confusion extrême encore illustrée ce matin par les commentaires sur la publication par 60 millions de consommateurs à propos des résidus retrouvés dans les couches-culottes pour bébés. J’ai par exemple entendu la phrase « ...des résidus de pesticides toxiques comme le glyphosate réputé cancérigène ». Monsieur (ou madame ?) je connais quelqu’un qui est violemment anti-glyphosate et plus généralement anti-pesticides, qui fume comme un sapeur (tableau 1 du CIRC : cancérogène avéré) et pulvérise dans sa maison, y compris dans sa cuisine (vaisselle, ustensiles…) un insecticide à base de… néonicotinoïde (les « tueurs d’abeilles »). Sacré paradoxe là aussi, ne trouvez-vous pas ?