Il faudra toujours des têtes pensantes pour programmer les robots.
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@gruni
Cette assertion est complètement fausse. Elle était encore à peu près vraie il y a dix ans, mais on savait déjà qu’elle ne le serait pas éternellement. Une machine n’est « intelligente » qu’à partir du moment où elle est capable de se programmer toute seule à partir d’un cahier des charges qu’elle a elle-même défini. Il importe de distinguer l’IA faible, celle des robots qu’on voit dans les usines, qui sont voués à une tâche bien précise et ne se reprogramment pas tout seuls, et l’IA forte dont la possibilité n’est plus mise en doute par personne. Cent milliards de neurones dans un crâne humain, c’est beaucoup, mais il est déjà possible d’envisager une complexité bien supérieure dans des systèmes artificiels. Et je ne parle pas de l’ordinateur quantique, longtemps considéré comme un rêve théorique, mais qui a déjà commencé à exister et finira par s’imposer, comme tout ce qui est possible. La prééminence de l’homme arrive à son terme, mais s’il ne s’est défini jusque là pour les philosophes que par une intelligence source de liberté et s’il est remplacé par une intelligence encore supérieure et affranchie, elle, de l’obligation de crever après quelques dizaines d’années, je ne vois vraiment pas où pourrait être le problème.