@taketheeffinbus
Comme je l’ai déjà écrit plus haut je ne crois pas à l’automatisation en tant que LE principal problème. Les rêveurs du monde meilleur utilisent d’ailleurs cette même chimère du high tech tout puissant pour nous promettre à tous des jobs intéressants : Même déni pour éviter de se faire contredire.
Comme je ne vais pas me répéter, la réponse à « mais pas les arguments tenus en matière d’automatisation » est donc dans mes commentaires précédents. Quant à ce que vous proposez c’est ce qui se fait déjà aujourd’hui avec, au lieu de robots, des travailleurs délocalisés : Des allocs pour les uns, un salaire (supposé plus élevé, mouais...) pour les autres. Quand je vois ce que ça donne dans les « quartiers » (où les « égayeurs de nuits »’ roulent pourtant sur des engins neufs et ont tout ce qu’il faut d’autre à a maison) je me dis que je préfèrerai vivre dans un pays même plus pauvre où chacun doit encore travailler, même si c’est peu. Le pire c’est que vous croyez qu’il est possible de répartir la « richesse produite » (par les supposés robots) pour la distribuer équitablement. Ce qui ne peut se faire que si tout l’appareil de production est au main d’une entité régulatrice (on suppose en général, l’Etat). Donc ce « modèle » n’est applicable qu’en régime communiste. Il faisait d’ailleurs partie des rêves décrits par les journalistes dans les pays communistes des années 60-70. De ce côté, on peut dire qu’il se donnaient les moyens logiques de leurs projets. Après, bien sûr, reste le problème de la faisabilité concrète (et du développement d’un système communiste en situation de libre-échange mondial, oups...)