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Commentaire de alinea

sur Analyse du film « Le silence des agneaux » : féminisme et idéologie du progrès


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alinea alinea 28 août 2018 15:28

@Christophe Hamelin

Je suis tout à fait d’accord, on n’a de moins en moins affaire à des œuvres, de plus en plus à des produits.
Mais j’aimerais,- c’est une vraie interrogation-, avoir un coup d’œil sur le bain ( j’appelle ça le bain à défaut d’avoir trouvé mieux pour le moment), de toutes les œuvres littéraires passées ; exceptés les ouvrages d’anticipation, sans parler seulement de science fiction, les ouvrages qui, forcément, ne trouvent aucun écho quand ils sortent, s’ils sortent car cette sortie ne dépend pas que de l’auteur, existe-t-il, est-il possible d’écrire hors pensée dominante ?
Nous sommes tellement moulés, nous ne pouvons remettre en cause profondément que quelques-uns des éléments formateurs et nous gardons certains, par sentimentalisme, par inadvertance, parce qu’on n’a rien trouvé pour les remplacer, ou parce qu’on n’en a pas pris conscience.
Ce que je veux dire c’est que l’appartenance, tacite et rarement consciente, à notre monde, que l’on recrache dès que l’on crée, n’est pas forcément une volonté d’influence. C’est bien pourquoi on peut se faire une idée d’une société donnée par ses écrits. Aujourd’hui par le cinéma aussi, naturellement.
C’est plutôt le média transporteur de l’œuvre qui serait le filtre censeur, et ça on le sait bien ; ce qui dérange n’est pas forcément compris, donc plaît moins, donc ne rapporte rien.
On est un peu piégé non ? et que curieusement ( je n’en ai pas fait l’étude) mais il me semble bien que l’offre qui nous est faite aujourd’hui de discours dissonants n’est pas réduite à rien mais doit bien correspondre à un pourcentage comme il a toujours existé ?

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