il semble que vous soyez ici à coté de la plaque : en effet, on n’y
parle pas d’homosexualité mais de pédophilie. A moins que vous ne
confondiez les deux tendances ? Je passe évidemment sur votre second
degré qui vous permet une fois de plus de jouer les caméléons.
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@JL
Je parlais de la sexualité en général et des interdits qui la concernent, pour dire qu’il n’y a dans le monde musulman ni pédophilie ni homosexualité ni aucun autre comportement qu’on pourrait dire déviant. Et je me fondais pour cela sur la très haute autorité du Président Ahmadinejad. J’ai horreur des voyages, je serais bien incapable de savoir ce qui peut se passer en Iran ou ailleurs ; par conséquent, je m’instruis auprès de ceux qui savent.
Trève de plaisanterie. Ce n’est pas moi qui confonds les deux « tendances ». Il n’y a pas trente ans qu’on a pris l’habitude de les séparer, de faire de l’une un motif de fierté (gay pride) et de l’autre le plus atroce, bientôt, des crimes contre l’humanité.
Dans les années 70, un journal comme Libération, qui se voulait libérateur aussi des comportements sexuels, ouvrait largement ses colonnes aussi bien à des pédophiles qu’à des homosexuels. Les deux tendances, du reste, sur le plan du militantisme, faisaient cause commune.
Dans la Grèce du temps de Platon, la pédérastie était totalement intégrée à la paideia (voyez le bouquin de Jaeger qui porte ce titre). La paideia, c’est-à-dire à la formation des jeunes Grecs, qui concernait les adolescents à l’âge de la puberté. Gide, dont les oeuvres apparaissent posées sur le bureau de notre président de la République dans sa photographie officielle, se récriait si on on parlait de son homosexualité. Il revendiquait l’antique pédérastie des Grecs (qu’on appelle aujourd’hui pédophilie) et, dans l’immoraliste, il raconte complaisamment, avec force détails, ses petites coucheries avec des adolescents en Afrique du nord.
Moi, je m’en fous complètement, je n’ai jamais été bien original en matière de sexualité, et il n’y a vraiment pas de quoi étre fier d’être hétéro, Mais ce que je peux voir depuis quelques années me paraît quand même un peu surprenant. Peut-on, a contrario, se faire une gloire d’être homosexuel et désirer AVOIR normalement des enfants, comme tout le monde, alors que pour en avoir, il faut précisément consentir à faire comme tout le monde ? Ce n’est pourtant pas si difficile, et je n’ai pas besoin de faire un dessin. Cela vaudrait quand même mieux que d’aller les acheter au marché, et pour en faire quoi ensuite ?
Si on avait pu éviter à quelques enfants ce genre d’expérience, ce serait sûrement préférable, mais quand le mal est fait, il vaut peut-être mieux qu’une psychanalyse de magazine ne les persuade pas que leur vie est foutue à tout jamais et qu’ils mourront dans l’horreur d’un traumatisme éternel. Or, dans le climat actuel, s’ils n’en souffraient pas de la manière absolument horrible décrite par les psys des media, c’est peut-être bien qu’ils auraient été complices, ces salauds. En ce sens, ils sont aussi les premières victimes du climat assez vicieux qu’on est en train de créer autour de ces questions.
Il semble que ce type de perversion soit à peu près incurable. Que faire ? Moi, je ne sais pas. Faut-il élever des bûchers pour les prêtres pédophiles ? Je vous pose la question.