@cevennevive
Les gamins raffolent toujours des conte de fées. Ils ont bon gout. On en l’a fait pas à un gamin. La construction de l’imaginaire est passé pour moi par la lecture, répondant à la frustration et aux interdits, mais pas seulement : Lire des écrivains« pas de mon âge » et de même la bible m’a apporté une dimension presque adulte à mes réflexions alors. Et souvent je haïssais les adultes qui ne voyait en moi qu’un enfant débile...Je ne me situe pas comme une exception, mais je pense qu’il y a 50 ans nous étions très nombreux ainsi, de petits adultes dans des corps d’enfant.
Enfant de chœur, sans avoir été victime de pédophilie ( suis je normal ?) je me souviens aussi d’un instit qui nous faisait vibrer avec l’histoire de France : Un pot pourri de complexés, névrosés, mythomanes et paranoïaques sanguinaires, avec parfois une révolution, une Jeanne d’Arc.....On peut faire passer énormément de choses aux enfants, si on sait les intéresser sans les pousser dans un lunapark. Donnez leur un terrain, un engrais, du soleil, et ils poussent presque tous seuls.
Sur France culture ils passent « les années 60 »...J’ai écouté le post cast sur Truffaut s’interressant à l’enfance maltraitée. cela date de 67..Il faut écouter ces voix pour nous remettre dans l’époque...Celle de ce gamin, incroyablement résilient qu’on entend à la fin du reportage fait réfléchir sur la pondérance et la capacité d’analyse , sur fond de grande pudeur de ce gamin de 13 ans
1967 (4/4) François Truffaut : « l’enfance malheureuse me passionne »