@Armelle
Vous dîtes vrai, hélas ; mais à la fin, je ne suis plus d’accord.Il ne s’agit pas de changer un totalitarisme par un autre, il s’agit de faire une trouée dans celui-ci pour pourvoir respirer, mais aussi faire respirer la terre, notre biotope.Quand on respire mieux, quand on est tous ou presque partis pour réparer et avancer dans la « décence » chère à Orwell, le tissu social se ravaude puis se retisse, la confiance renaît, l’énergie revient, et cela c’est déjà beaucoup dans la vie ; c’est qui manque cruellement aujourd’hui.Autant on peut planifier une politique écologique, énergétique et économique - en tenant compte des rapports de force, des difficultés qui seront rencontrées, autant la société se répare toute seule quand l’espoir revient.Je dis qu’il s’agit de cela et seulement cela ( voyez comme déjà c’est impossible !) parce que la vie se vit et au bout d’un acte, sa résultante est neuve qui fait rebondir ou réagir. On n’en a aucune idée aujourd’hui.
C’est vrai que les slogans mêmes beaux ne sont pas efficients, c’est vrai que le PRCF ne rameute pas les foules footballesques, c’est vrai que l’individualisme est ancré comme un gène chez nos contemporains et que l’on sait bien qu’il n’y en a pas un sur dix capable d’engagement, on sait bien que l’avenir est plié, mais on peut encore avoir le plaisir de trouver jolis des mots assemblés.