@Matlemat
le bitcoin n’a aucun intérêt pour des activités illégales
Le bitcoin ne fonctionne pas en terme d’activités légales ou illégales, mais simplement en terme de volumes d’échange. La légalité de l’échange n’est en rien « archivée », seule la transaction entre deux portefeuilles l’est.
Le marché noir provoquant des échanges, ça pousse à la demande, donc à l’augmentation du prix du BTC
Trouvez moi une banque ou quelqu’un qui va vous changer vos bitcoin sales par de l’argent propre, à mon avis ca va être compliqué
C’est la même problématique que l’argent liquide obtenu par braquage de fourgon blindé. Il suffit d’un seul blanchisseur pour le transformer en « argent propre ». Par exemple, un casino qui accepterait les versements en BTC sans être très rigoureux sur les contrôle d’identité... Ou n’importe quelle banque dans n’importe quel paradis fiscal (Singapour, Delaware, Monaco, les Iles Vierges... c’est pas ce qui manque)
On ne peut pas dire que c’est bien pour le blanchiment et en même temps que ça va s’effondrer
Bien sûr qu’on peut. Démonstration :
Actuellement, la population utilisatrice des BTC sont :
1. les geeks/anarchistes : historiquement les premiers, ils utilisent le BTC pour leur achats de bobos (lessive bio ?). Ils sont les « idiots utiles » qui composent 99% de la population détentrice mais ne génèrent que 1% du volume de transaction.
2. les utilisateurs de marché noir et autres fraudeurs fiscaux. Ni geeks, ni anars, hier ils se baladaient avec des valises pleines de billets, ils veulent avant tout une transaction électronique anonyme. Ils n’ont des BTC que le temps de réaliser une transaction entre monnaie réelle (réelle au sens « garantie »)
3. les gestionnaires de fonds. Eux ne comprennent rien au BTC, mais ils savent que ça s’achète, que ça se vend à un prix différent, donc qu’il y a possibilité de faire du bénéfs dessus. Ils n’ont des BTC que le temps de les revendre plus cher.
Maintenant supposons qu’on invente une nouvelle crypto-monnaie, encore plus anonyme, encore plus sécurisée.
Les maffieux (population 2) seront les 1ers à migrer : ils n’ont aucun actif permanent. Ce faisant, la demande générale baisse immédiatement, engendrant un mini-crack (ça c’est déjà fait), mais ne remonte pas après. Une autre crypto-monnaie s’envole. Du coup, les spéculateurs (population 3) migrent vers ce « nouvel actif », suivant la bonne vieille règle de tout investissement spéculatif : le premier à retirer ses billes remporte le jackpot.
En l’espace de moins d’une semaine (parce que tout est informatisé), le BTC perd 1% de ses utilisateurs ’humains’, mais 99% du volume total se retrouve disponible à la vente. Les membres de la population 1 (22 millions d’utilisateurs) n’ont pas les moyens financiers (ou la volonté) de racheter les 106 milliards de $ (16 millions de BTC environ) qui inondent l’offre. Donc le cours chute (de 99% si tu comptes bien). L’infrastructre dans son ensemble s’arrête, parce que « décentralisé » ne veut pas dire « géré par des bénévoles ». Les tuyaux sont coupés et les plate-formes d’échange disparaissent. Comme Napster en sont temps ;D
bitcoin en lui-même n’a jamais été piraté, c’est la plateforme d’échange qui l’a été.
17/09 00:37 - axiaman
@sleeping-zombie Si les journalistes économiques traitaient du sujet en profondeur, je (...)
12/09 13:24 - Matlemat
@sleeping-zombie Oui, ceux qui ne veulent pas que ça change repoussent le problème à plus (...)
11/09 11:52 - sleeping-zombie
@Matlemat c’est une fuite en avant sans retour possible.Oui, mais il n’y a pas (...)
11/09 11:14 - Matlemat
@sleeping-zombie « La dette n’existe pas réellement, c’est juste une convention (...)
10/09 22:37 - sleeping-zombie
@Matlemat il va bien falloir un jour taper dans les avoirsMais non :DLa dette n’est pas (...)
10/09 19:55 - Matlemat
@sleeping-zombie En tout cas les crypto-monnaies ça marche à fond au venezuela, le dash en (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération