Le diable est dans les mots : Qui est authentiquement « progressiste » ? Macron, Mélenchon qui a rencontré, par hasard, Jupiter à Marseille en descendant du TGV, Asselineau, le PCRF qui s’en réclame aussi, la famille Le Pen, ou, finalement, personne. En fait c’est une tenue de camouflage tout terrain.
C’est évidemment plus porteur, et çà ne mange pas de pain, de se dire progressiste, que marxiste, de parler du libéralisme plutôt que du capitalisme, des « classes populaires », plutôt que du prolétariat qui groupe tous ceux qui doivent travailler pour vivre alors que « l’infime minorité » bourgeoisie (les riches selons le vocabulaire en cours) vit , grassement, du travail des précédent.
Le résultat final c’est que les « docteurs en marxisme » finissent par essayer vendre des produits largement avariés comme le « frexit ». Sans, évidemment, expliquer la gymnastique intellectuelle qui peut expliquer leur position.
Marx dans le Manifeste écrit :
Les
ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu’ils n’ont
pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu
conquérir le pouvoir politique, s’ériger en classe
dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est
encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du
mot.
Déjà
les démarcations nationales et les antagonismes entre les
peuples disparaissent de plus en plus avec le développement de
la bourgeoisie, la liberté du commerce, le marché
mondial, l’uniformité de la production industrielle et les
conditions d’existence qu’ils entraînent.
Le
prolétariat au pouvoir les fera disparaître plus encore.
Son action commune, dans les pays civilisés tout au moins, est
une des premières conditions de son émancipation.
PCRF au secours, j’ai du mal à comprendre le « frexit » à la lumière de ce texte....