@baldis30
Bonsoir, Montesquieu dans l’Esprit des lois posait les bases de la Démocratie avec la « séparation des pouvoirs ». Les révolutionnaires l’ont suivi avec la Déclaration des Droits de l’Hommes et du Citoyen.
Cette séparation des pouvoirs est en fait un des piliers essentiels de la Constitution de 1958, du Général de Gaulle.
Je me rends compte à quel point, les Français ne se rendent pas tout à fait compte de la GRAVITE du Décret de Valls en 2016.
Je ne sais pas ce qu’apprennent les Enarques actuellement, mais il n’en reste pas moins qu’ en France il n’y a plus de sépration des pouvoirs, puisque le décret DÉMOLLIT les principes fondamentaux de la Constitution donc de la République.
Et lorsque Belloubet parle de « séparation des pouvoirs », au fond, ce n’est pas pour rappeler au Sénat le principe, c’est presque un message codé - disons diplomatique pour rappeler au Sénat - à Larcher - qu’il n’y a plus de séparation des pouvoirs et que donc, l’exécutif - Macron a beau jeu d’intervenir directement par la voix de sa ministre de la Justice. En clair, ils se croient tout permis, et ils le peuvent. Seuls, donc les sénateurs sont en première ligne pour essuyer les coups.
Est-ce que les Français se rendent compte de la gravité - bien plus que l’affaire Benalla elle-même - de cette intervention d’une ministre auprès du Sénat, (parlement - bi-camélarisme) ?
Et je ne pense pas que monsieur Larcher, Président du Sénat apprécie outre-mesure cette « injonction » aux sénateurs.
D’autre part, les Macroniens, forts du décret de 2016 signé par Valls, savent très bien jusqu’où ils peuvent aller, d’ailleurs très loin, puisque les Sénateurs de la République en Marche viennent de faire savoir qu’ils boycottaient la commission d’enquête du 19 septembre.
Je prépare un article sur ce sujet. Je vous souhaite une bonne soirée.