"Que disent-ils quand
ils disent patrie ? "
Que c’est la terre de leurs pères : du latin patria (« terre des aïeux ») dérivé de pater (« père »).
"Que signifient-ils quand ils
parlent de la France ?"
Qu’ils y sont chez eux, et que d’autres n’ont
aucun titre à s’en prévaloir.
« Ils ne croient pas que la France est un cadeau, une
bénédiction pour la Terre… »
Pas plus, assurément, que la Terre est une
bénédiction pour la France.
« …ils ne croient pas que la France est un point
d’éclairement et d’attraction pour le genre humain. »
Ce sont des songeries maçonniques de la fin
du XIXe et du début du XXe, quand Jules Ferry disait : « Il y a pour les races supérieures un droit, parce qu’il y a un devoir
pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures ». (1891) et que Léon Blum renchérissait :
Nous admettons qu’il peut y avoir non seulement un droit, mais un
devoir de ce qu’on appelle les races supérieures, revendiquant quelquefois pour
elles un privilège quelque peu indu, d’attirer à elles les races qui ne sont
pas parvenues au même degré de culture et de civilisation.(1925)
« … et que beaucoup voudraient, beaucoup aspirent à
devenir français. »
Comme l’a observé Eric Zemmour : « Les gens viennent non pas pour rejoindre un
pays mais pour rejoindre une diaspora. ». Des diasporas, puisqu’il y
en a plusieurs (malienne, sénégalaise, ivoirienne, gabonaise, burkinabé…), qui
sont désormais sociétalement autarciques.