Bonjour Victor,
Effectivement, si l’on taxait les exportations en tenant compte de la différence du coût de la main d’oeuvre - qui favorise la concurrence déloyale -, on n’en serait pas là.. Mais il reste d’autres possibilités qui font, elles, appel au changement des mentalités sans en revenir au repli sur soi et à l’auto suffisance.. (sauf à se passer de café et de batteries de téléphone)
Ma vision des choses pour justement, in fine, aboutir sinon à une mondialisation heureuse, mais à un monde plus juste, hors concurrence sauvage et déloyale :
Premièrement : Ne seraient importées que ce que nous ne pouvons produire ainsi que les produits d’artisanat et les matières premières que nous ne possédons pas, également ce qui peut nous faire défaut temporairement au niveau de l’agro alimentaire (en cas d’intempéries mettant à mal nos récoltes), idem les spécialités régionales (pour nous : fromages, vins, confiseries..)
Deuxièmement : Ces exportations seraient conditionnées par l’obligation aux entreprises étrangères de verser un salaire décent à ceux qui ont produit ces objets, ce cacao, ces pierres précieuses..
Le maintien de notre train de vie, de notre qualité de vie ne doit pas se faire au dépend d’autrui, par son exploitation !
Troisièmement : Qu’il soit chinois, africain ou français, tout salarié doit percevoir un intéressement aux bénéfices de l’entreprise qui l’emploie..
Ceux qui prônent cette forme de mondialisation actuelle qui reste basée sur l’exploitation de l’homme par l’homme* sont des hypocrites.. Eux même usent de protectionnisme en favorisant leurs proches, leurs amis, leurs relations tout en pestant après ceux qui veulent dans une même logique, favoriser, protéger leur pays...
La logique veut aussi que cela soit le surplus qui soit donné... Si tu diriges un pays et que dans ce pays, une quantité non négligable de gens ne mangent pas à leur faim, n’ont pas de quoi se loger, que le chomage est croissant, tu ne vas pas en plus ponctionner les citoyens pour aider d’autres pays dans la même situation... ca ne rime à rien, c’est ressenti comme une injustice, qui plus est !
en plus ce sont toujours les mêmes qui se retrouvent à poil et qui finissent par taper sur ceux qui sont aussi à poil qu’eux qui viennent d’ailleurs...
(*pétard ! je me relis, je m’apercois que je suis en train de virer coco !
