Au delà de tous les détail que Marx a convoqué pour justifier sa vision de l’avenir, il reste le moteur de l’histoire, c’est à dire pour notre époque la lutte contre la domination de la bourgeoisie et de son système : le capitalisme.
Cette lutte est menée, à chaque embauche, chaque licenciement, à chaque négociation sur un prix d’une marchandise quelconque, par ceux, salariés ou indépendants, qui doivent travailler pour vivre. C’est une immense majorité, qui finira par gagner parce qu’au détour de la vie, son unité finira par se concrétiser, ringardisant brusquement, l’infime minorité qui, pour le moment, et parce qu’elle possède l’essentiel des moyens de production, parvient, par la division,- à maintenir sa dictature sur toute la société.
S’il reste quelque chose de Marx, c’est cela, la promesse que les jours du capitalisme sont comptés et que le système qui le remplacera n’aura sur lui qu’un avantage, celui d’être plus social et de mettre les besoins humains, de tous les humains, au centre de son activité.
Mais, reconnaissons-le avec Marx, le capitalisme est une bien belle mécanique, très efficace pour produire toujours plus, mais qui a un mal fou pour prendre soin des producteurs et de distribuer la richesse produite équitablement.
Marx n’existe encore que parce qu’il a mis là, où çà fait mal, ses gros doigts velus....
Tout montre que le capitalisme ne perdra pas brusquement son hégémonie sur cette planète. Ce sera progressif, d’abord sa domination sur l’état (exemple NEP de Lénine et surtout NEP de Deng Xiao Ping), puis sur la finance mondiale, puis généralisation des sécurités (logement, travail, alimentation médecine, formation...etc)
Alors, la sémantique entrera dans le jeu, socialisme ? communisme ?, les pari sont ouverts...