1) Israël a effectué des frappes aériennes contre des armes iraniennes stockées en transit vers les forces du Hezbollah au Liban.
2) Quatre F-16 israéliens ont bombardé quatre cibles distinctes à proximité immédiate de l’aéroport de Hmeimim, où sont basés les avions militaires russes depuis septembre 2015 avec le risque effectif de toucher des troupes russes, directement ou indirectement. Mais Tsahal a toujours fait en sorte de ne jamais mettre pas en danger la vie des militaires russes.
3) L’État-major israélien a pris l’initiative, contrairement à ses habitudes, de fournir ses informations secrètes au russes prouvant que les appareils n’étaient plus dans la zone quand le système syrien de défense aérienne S-200 a tiré.
4) Cela a donc poussé Vladimir Poutine à adopter une position modérée d’abord en blâmant du bout des lèvres Israël puis en précisant que la destruction de l’avion russe n’était pas délibérée et serait due à « un enchaînement de circonstances accidentelles tragiques car aucun avion israélien n’a abattu notre avion » ; une manière diplomatique claire pour éviter toute brouille avec Israël.
5) Par ailleurs, Poutine a été convaincu par les explications israéliennes que « la défense antiaérienne syrienne a procédé à des tirs indiscriminés sans prendre garde à la présence d’avions russes dans le ciel ».
6) Benjamin Netanyahou a aussi su le convaincre de conserver le statu quo qui permet à Israël d’agir librement contre l’Iran et le Hezbollah en Syrie.
L’incident est donc clos.