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Commentaire de Christian Labrune

sur Marceline Loridan-Ivens, l'ado rescapée de l'Holocauste


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Christian Labrune Christian Labrune 22 septembre 2018 15:08

@Raymond75


Hélène Le Gall, qui était interviewée dimanche passée sur i24news dans l’émission d’Elie Chouraqui, et dont le discours m’a paru vraiment incohérent et erroné, comme toute la politique du Quai d’Orsay, faisait tout de même clairement cette distinction : si l’antisionisme n’est que la critique de la politique d’Israël et si le mot est employé par de pauvres bougres qui n’en comprennent pas le sens, il n’y a rien à redire. Mais l’antisionisme, au sens précis du terme, c’est la négation, pour les Juifs qu’on a partout persécutés en Europe durant des siècles, de pouvoir disposer quelque part d’un état. L’antisionisme, c’est la négation commune encore au Hamas, à l’Iran, à quelques factions proches de l’OLP et au BDS, de la légitimité de la présence des Juifs en Israël. Les antisionistes voudraient, comme Abou Mazen, revenir sur la déclaration Balfour. Leur fantasme, c’est la destruction de cet état, et la création d’un état palestinien sur ses ruines, qui soit judenrein de la mer au Jourdain.

Tous les antisémites n’ont pas souhaité la shoah. Beaucoup, après la guerre, ont fait d’amères réflexions sur leur connerie durant les années 30. Les antisionistes, en revanche, sont non seulement antisémites (à Sarcelles en 2014, ils essayaient d’incendier les synagogues et gueulaient « Mort aux Juifs » - et en France !) mais ils sont même animés par une intention génocidaire : s’ils ne veulent des Juifs ni en France ni en Israël, où peuvent-ils les vouloir, sinon dans le monde des morts ?

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