@Paul Leleu
Merci pour votre commentaire. Il est évident que comme pour Lumumba, les circonstances se prêtaient bien pour faire accroire que l’invasion du Rwanda par l’Ouganda était une « affaire » intérieure. La Belgique a prétexté d’une « rébellion » pour refuser d’activer les accords bilatéraux de défense mutuelle dans le domaine de la coopération militaire, accords tout ce qu’il y a de plus légaux. La France, seule, a tenté, dès octobre 1990, de respecter ses engagements internationaux, devant une agression armée venue de l’étranger. Et cela avec les critiques que l’on sait de la part de qui on sait. Le Rwanda était à ce moment là encore présenté comme un exemple dans l’Afrique pour ce qui était de la faible corruption, la gestion assez rigoureuse des dépenses, le minimum de tensions interethniques, une armée « microscopique ». (15.000 hommes de troupe et 5.000 gendarmes). Actuellement l’armée compte officiellement 30.000 hommes de troupe mais avec les milices Abakada, Intore, Défense Locale et DMI le chiffre des « forces armées » approche les 100.000 personnes !
La victoire du FPR est due non pas uniquement par le fait que des pays ont « lâché » le Rwanda tandis que d’autres soutenaient les premiers fauteurs de crime de guerre (crime contre la Paix) et de la provoquée ... mais surtout par le monde des affaires. Comme l’argent n’a pas d’odeur....les multinationales n’ont pas de nationalité ... évidemment .... Les intérêts français étaient minimes dans le pays ... Même si déjà le pétrole du Lac Albert attisait des convoitises.
Bien à vous.