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Commentaire de Christian Labrune

sur Affaire Ramadan : des SMS remettraient en cause la version du prédicateur


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Christian Labrune Christian Labrune 27 septembre 2018 10:24
Excellente analyse très sérieuse et jamais sarcastique, quoi que, aurais je senti une légère touche d’humour ? j’adore !
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@Gabriel

Là, vous me faites un procès d’intention contre lequel je protesterai avec toute l’énergie dont je suis capable. Comment pourrait-on imaginer que je puisse mêler de l’humour -et pourquoi pas de l’ironie, pendant que vous y êtes !- à une situation aussi dramatique ? Tarik Ramadan est accusé par la justice française de ce qu’il ne peut pas avoir commis puisqu’il est, selon l’avis de la plupart des musulmans, qui peut légitimement prévaloir sur le nôtre, un très saint homme. Au reste, dans sa défense de la religion du Chamelier, il a toujours été partisan des châtiments les plus sévères concernant tout entorse commise par les femmes à la morale islamique. Certes, concernant la peine de mort et la lapidation, il n’allait pas jusqu’à cautionner ce que la charia prescrit encore dans certains pays, il se contentait de proposer un moratoire, mais c’était une concession des plus tolérantes à nos moeurs françaises qui sont encore, hélas -mais plus pour très longtemps-, très marquées par le laxisme des Evangiles et ce détestable pardon accordé par le Christ à la femme adultère.

J’ajouterai que quand il aurait commis ce qu’on lui reproche, il n’aurait pas pour autant dérogé à la loi coranique, laquelle prescrit de battre(*), si besoin est, les femmes qui ne se soumettent pas de bonne grâce à leur seigneur et maître. Les hommes sont supérieurs aux femmes, ne l’oublions jamais. C’est ce que rappelle opportunément le verset 38 de la sourate IV que je n’ai pas le courage de recopier mais que tout le monde, désormais, connaît par coeur.

Il reste que Tarik Ramadan est forcément innocent. S’il ne l’était pas, étant donné les principes qu’il a toujours professés, il serait un Tartufe, ce qui ne se serait encore jamais vu.

(*) Ecrivant cela, je pense à cette histoire de baignoire. Il n’y avait pas de baignoires à l’époque du Chamelier, et il ne pouvait donc pas se prononcer sur la question de l’usage des baignoires, mais quand on lit le Coran, il faut toujours être capable de contextualiser, et je trouve que cet usage de la baignoire en application du verset IV, 38, reste tout à fait halal.
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