@moderatus
"Les
sociétés et les grandes civilisations sont mortes non à cause des
guerres mais souvent par la dissolution des mœurs, et de l’abandon
des valeurs"
Lesquelles sociétés
et civilisations ?
Toutes les études
établissent au contraire que la plupart des civilisations sont
mortes soit parce qu’elles étaient détruites par un envahisseur -
cas des incas détruits pas les conquistadors espagnols- soit par la
sécheresse qui entraînait l’exode -cas des Mayas- ou la guerre
civile.
Ainsi dans la Rome
de l’Antiquité où l’empereur était généralement assassiné lors
d’affrontements de guerre civile durant les épisodes de mauvaises
récoltes.
En plus petit, on a
aussi l’exemple de l’île de Pâques
Il n’y a pas eu de
décadence romaine. Mais un phénomène de glissement vers le nord de
la puissance militaire qui a progressivement minoré la place de la
ville dans Rome dans l’échiquier européen.
Ce phénomène avait
débuté quand Rome a conquis l’Égypte et la Grèce et détruit
Carthage.
Tout le monde sait
que si le mécontentement grondait dans différentes classes sociales
de la France de 1789 - notamment de la haute bourgeoisie qui
n’accédait pas au pouvoir- les mauvaises récoltes dues aux
intempéries des années précédentes entraînant un hausse du prix
du pain populaire, ont amené le petit peuple à faire la Révolution.
Un cas très
particulier est la civilisation minoenne de Crête qui semble avoir
été balayée par un tsunami consécutif à une gigantesque éruption
volcanique dans l’île de Santorin.
Jamais ce que
l’auteur considère, de son point de vue de catholique intégriste,
de dépravations n’a abouti à la fin d’une civilisation.
Pour une raison
simple : elles ne touchaient que les classes les plus élevées et
demeuraient discrètes. Ainsi le fameux libertinage du XVIIIe siècle
ne concernait que la -haute- noblesse.
Les mœurs dans le
peuple soumis au clergé étaient bien plus austères qu’au Moyen-âge
par exemple.
Cette austérité
apparaît dans les discours des révolutionnaires qui n’avaient que
le mot « vertu » à la bouche.