@Alren
Excusez
moi , je vais vous faire une réponse succinte , mais il faudrait
plusieurs articles pour pouvoir disserter sur la mort des
civilisations.
les
causes de la mort des civilisations sont multiples, la lecture que
l’on peut en faire diverse. Vous en avez une lecture qui n’est pas
identique à la mienne. Quand je parle de délitement des mœurs et
des valeurs, c’est par exemple ce qui ,sepasse en Europe, lisez
Onfray. Le manque de courage, l’abandon de nos valeurs,et de notre
religion, l’acceptation de migrations subies, le multiculturalisme,
l’appel à d’autre populations parce que nos générations sont
incapables de se renouveler , l’arrivée de cultures et de
religions plus fortes, quand le but d’une société est d’avoir le
dernier smartphone, alors que ceux qui arrivent sont prêt à mourir
pour des idées, c’est le déclin assuré , et la disparition à long
terme .
Rome
s’est suicidée, quand vous faites comme Caligula danser les
légionnaires en jupette, quand vous faites appel à des troupes
étrangères que vous recrutez pour vous défendre, quand routes les valeurs sont dégradées alors c’est le
début de la fin car le danger est alors intérieur, et c’est vous
qui l’avez créé.
<Suicide
ou assassinat ?
<<Meurent-elles
du dehors ou du dedans ? A l’origine, les controverses du XVIIIe
et du XIXe siècle à propos de la chute de l’Empire romain.
Est-elle due aux Romains ou aux Barbares ? La question vaut en un
sens pour toutes les civilisations. Leur disparition est-elle
l’oeuvre d’agressions externes (guerres, catastrophes naturelles,
épidémies, etc.) ou bien la conséquence d’un effritement
intérieur (décadence, incompétence, choix désastreux…) ?
Arnold Toynbee, au siècle dernier, était catégorique : « Les
civilisations meurent par suicide et non par meurtre. » Cette
formule de l’historien britannique, auteur d’une monumentale
Etude de l’Histoire en douze volumes, parus de 1934 à 1961,
est devenue célèbre. L’académicien français René Grousset,
dans son Bilan de l’Histoire, publié en 1946, développa la
même idée : une civilisation se détruit « de ses propres
mains ». Suicide, donc, plutôt qu’assassinat. On ne saurait
mieux dire : une civilisation, même sans le savoir clairement, meurt
toujours de sa propre main – par manque de clairvoyance, de
courage, d’endurance… L’usure interne l’emporterait sur
les agressions militaires et les perturbations climatiques.>>