@moderatus
En fait vous n’avez pas compris mon propos. Je ne suis pas du tout pour la marchandisation des enfants.
Je disais simplement que cette nouvelle loi autorisant plus de personnes à avoir des enfants via un intermédiaire se heurte au fait qu’il y a déjà un paquet de gamins sans famille, qui en attendent justement une et qui sont probablement aussi sains que ceux voulus.
Je me suis également élevé contre cette déconnexion de l’acte et le fait de les élever, c’est-à-dire assumer sans assumer - tout du moins pour les femmes qui verraient les relations naturelles comme un obstacle.
Votre référence aux « deux mille ans » n’a pas de fondements solides. La société a été pendant très longtemps patriarcale (sauf chez certains hommes préhistoriques, càd avant les premières sociétés), avec comme vision « la femme aux fourneaux/qui élève les gosses et le mari ramenant l’argent », c’est-à-dire un stéréotype figé dans « la tradition » (que certains ici élèvent comme un modèle immuable).
Rien ne vous dit que deux hommes/femmes ne feraient pas aussi bien voire mieux. Tout comme les familles recomposées peuvent parfaitement fonctionner si les bonnes personnes (en terme de qualité et non de sexe) sont présentes. Or, pendant des décennies, ces familles avaient « mauvaise réputation » car le « modèle originel » était très ancré en France.