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Commentaire de alinea

sur La « crise des migrants » et le poids des structures


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alinea alinea 3 octobre 2018 00:04

@Oceane

Merci pour ces articles, la fatigue venant je n’ai lu que celui du Grand Soir.
En ce qui concerne l’émigration, je pense saisir les grands traits des causes et conséquences. Je n’ai pas la solution puisque celle-ci imposerait une politique qui ne semble pas possible pour mes contemporains dans un avenir proche.
Je vois deux choses, on ne répare pas en un tour de main des siècles d’exploitation, de violence et d’horreurs.
Et je vois le ressenti que je pense sincère de milliers de gens qui vivent mal d’être délogés de chez eux - et ce ne sont pas les immigrés qui le sont-.
On ne porte jamais aux vues du commun des mortels le ressenti des immigrés ; tels qu’on nous les montre, ils sont vindicatifs et viennent ici forts de la dette que nous avons à leur égard.
Cet état, ou aspect, qui nous est posé, est-il juste ? totalement ou un peu juste ?
Je n’aime guère me faire une idée sur quelque chose dont le réel est fugace, par mille mains tripoté et je sais la différence entre la gnaque du faible qui doit frayer son chemin, et l’arrogance du fort qui impose son ego.
je pense que les deux existent, coexistent,
Je me demande vraiment où on va, il y a des dimensions jamais abordées dans nos échanges où ceux qui sont exposés expriment leur rejet, et où les nantis planqués expriment leur ouverture.
Mon sentiment profond, sur ces choses qui ne me touchent pas personnellement puisque je vis dans un bled où la seule immigration négative est bobo citadine et tue à coup sûr la culture du lieu. de par mon vécu, j’ai toujours été étonnée que l’on s’insurge contre une immigration de pauvres, alors que celles des riches nous dépossèdent.
Je vois plutôt la France comme le petit jardin exotique de l’Europe du nord, qui y est venue foutre le bordel, au niveau des prix, des exigences citadines dans l’organisation de la vie au village que comme le lieu du grand remplacement.
Du coup, je me dis que mon pays est bel et bien en proie aux invasions, puisque celle que je vis et qui n’est pas moindre, n’est jamais mentionnée, tandis que l’autre est sur le devant de la scène, sans que l’une ou l’autre ne pose la moindre question à nos gouvernants.
Longtemps j’ai pensé qu’on pouvait venir en France, envahir des régions entières, y imposer sa langue, mais comme on le faisait avec le fric, c’était admis, toléré, voire valorisé, tandis que si l’on venait sans un, quêtant les aides, c’était l’horreur. Je voyais les premiers dénier et pourrir notre culture, on me répondait non ce sont les autres qui le font.
Aujourd’hui, je pense donc que nous sommes bouffés par tous les bouts et que le « nous » n’a plus aucun sens puisque, à l’intérieur, les intérêts divergent !
je pourrais durer longtemps sur ce thème !!!
je vous souhaite la bonne nuit !!


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