Pourquoi certains refusent-ils de comprendre que les textes de loi, la constitution, les droits de l’homme même, auxquels ils se réfèerent constamment ont été édictés pour un pays normal en des temps normaux, désormais révolus. Dans un pays normal, les pouvoirs s’exercent avec l’accord de la population, la minorité s’inclinant face à la majorité. Malheureusement, aujourd’hui, les autorités doivent gouverner contre la « rue », qui s’estime tout permis, qu’il s’agisse d’attaquer les décisions démocratiques des élus du peuple, qu’il s’agisse d’incendier des véhicules et de piller des magasins, qu’il s’agisse de mener une guérilla urbaine contre les forces de l’ordre. Il n’est pas besoin d’être Mme Elisabeth Teissier pour savoir que dans la France actuelle, le happy slapping a de magnifiques boulevards qui s’ouvrent devant lui. Les jeunes des quartiers sensibles tiendront naturellement un rôle primordial dans cette nouvelle dérive de la société française. Il n’empêche que lorsque quelqu’un tente de faire quelque chose, comme le maire de Montfermeil, les bons esprits, les gauches, adeptes du pourrissement de la situation lui tombent dessus à bras raccourcis. Alors les Français aspirent toujours plus à un régime fort qui mettra les racailles hors d’état de nuire, et leurs supporters aussi. Ce n’est vraiment pas difficile à déduire.