@Toners
En effet, mais Niki Lauda montra à Prost qu’un championnat se gagnait aux points plus qu’au brio. 5 victoires contre 7, aucune pole pour le Viennois, mais une régularité incroyable.
Après c’est vrai le Français n’avait touché que 4.5 points au lieu de 9 à Monaco, et une deuxième place à 6 points derrière Senna après 75 % de la distance parcourue lui aurait suffi pour battre Lauda au final.
Ce qui est surtout remarquable, c’est la capacité de Prost à jouer le titre presque chaque année en marge de ses 4 couronnes, et des saisons 1980 et 1991 (plus 1992 en année sabbatique).
En 1982, il finit 5e mais il aurait pu être champion sans les problèmes de fiabilité de l’injection moteur et la trahison d’Arnoux (et de Gérard Larrousse) au Paul Ricard
En 1983, Brabham BMW avait triché avec un carburant non conforme, tant mieux pour Nelson Piquet
En 1984, perte de points à Monaco du fait de la pluie, certains soupçonnant Jacky ickx (coureur Porsche en endurance par ailleurs) de favoriser McLaren TAG Porsche devant Senna et Bellof
En 1987, Ron Dennis avait rate le coche du moteur Honda pour une questions de diplomatie avec les Japonais. Avec son V6 turbo TAG Porsche, Prost gagna tout de meme 3 victoires dont la plus belle de sa carrier à Rio de Janeiro (avec Mexico 1990)
En 1988, plus régulier que Senna mais moins de victoires, donc défaite sur les 11 meilleurs résultats (le Français aurait du plus attaquer quitte à sacrifier plusieurs deuxièmes places)
En 1990, trahi par Mansell à Estoril mais pour moi le pilote Ferrari était plus méritant que Senna cette année là pour les lauriers mondiaux ...