@Toners
Pour les titans des années 30, on ne peut les classer qu’entre eux. Mais 1 voire 2 ou 3 d’entre eux auraient peut être eu leur place dans le top 10 avec Fangio, Senna, Clark et consorts.
Sans oublier d’autres brillants as de l’époque, Wimille, Varzi, Moll, Etancelin, Fagioli ou Lang.
Pour le reste du top 10, plus que les titres, c’est l’impact sur leur époque. Lauda quelle carrier, 2 retours, 2 fois gagnants (1977 après le Nurburgring et 1984 pour gagner en turbo avec McLaren et TAG Porsche).
Stewart, paradoxalement, ne fut pas titré lors de sa meilleure année, 1968 mais quel pilote ! Je m’étais regale en matant We of the Champion de Polanski sur le GP de Monaco 1971.
L’Ecossais fut aussi le pionnier de la sécurité, beaucoup de pilotes doivent la vie à son courageux combat.
Alonso, il aurait du en gagner 5 ou 6, en etre 2007, 2010, 2012 voire 2011 où il était le plus brilliant du plateau. Mauvais choix d’écurie et caractère de scorpion, un peu paranoïaque. Mais sans doute le plus fort mentalement vu depuis Senna, quelle gestion de la pression (remember Imola 2005 face au Kaiser).
Hamilton, début de carrier fabuleux, petite crise en 2011, et pari gagnant avec Mercedes, le tout en battant des coéquipiers de très grande classe (sauf Kovalainen et Bottas) : Alonso, Button, et Nico Rosberg
Reste Stirling Moss, champion sans couronne trop venal, mais quelle virtuosité ... Monaco 1961 fait partie des 10-15 plus grandes demonstrations de l’Histoire de la F1, avec Nurburgring 1957 et 1968, Spa 1963, Jarama 1981, Estoril 1985, Rio 1987, Suzuka 1988, Mexico 1990, Donington 1993, Barcelone 1996, Monaco 1997, Budapest 1998 ...
Sans son accident à Goodwood en 1962, Moss aurait bouclé la boucle en gagnant avec la Ferrari privée de Rob Walker, couleur bleue, malgré le talent de Clark et Hill en face.
Dommage, mais il reste de loin le plus grand sans titre mondial, devant G. Villeneuve, Peterson, Ickx, Brooks, Reutemann, Montoya, Regazzoni et bien d’autres !