Réponse à une précédente intervention de M. Reboul qui, une fois de plus, cherche à « noyer le poisson dans l’eau du bain ».
Quand on parle religion, il faut s’efforcer de ne pas confondre ce qui a trait à la fondation de cette religion et l’histoire qui s’en est suivie. La fondation est toujours marquée par des textes dits « textes fondateurs ». L’histoire, c’est autre chose.
Si vous voulez comparer l’islam et le christianisme, avant de vous attaquer à l’histoire (vaste entreprise), commencez par comparer les textes fondateurs.
M. Reboul, il semble que vous n’avez jamais ouvert un Coran. Le jour où l’envie vous en viendra, en quelques lignes, vous constaterez que la totalité de ce livre est un code moral, un code civil et même une constitution politique. Je vous mets au défi de trouver cette analogie dans les Evangiles. Je ne parle pas de la Bible (texte que la liturgie chrétienne s’est permise d’expurger en long en large et en travers). A noter à ce sujet, que les fameux Evangélistes qui nous viennent d’Amérique font une usurpation d’identité car, s’ils étaient honnêtes, ils devraient s’appeler « Biblistes ». Leur référentiel se situant plus dans l’Ancien Testament que dans le Nouveau.
Le débat qui s’ouvre ici ne concerne pas la « culture musulmane » mais l’islam...
On ne parle donc pas ici d’« un moment ou [d’un] courant » de l’histoire, mais de ce qui est écrit dans un livre lu par des centaines de millions d’individus et qui règle dans ses moindres détails leur style de vie. L’islam c’est le Coran, tout le Coran, rien que le Coran. L’histoire des musulmans, c’est autre chose. Patrick Adam