« jesuisdesordonne
En fait on comprend bien l’origine du malentendu : vous me supposez, à moi et aux militants de Debout la France, des idées qui sont à l’opposée de ce que nous défendons.
»
Défendre l’idée de renégocier les traités comme NDA et bien d’autres avant lui est une contrainte constante et compréhensible à partir du moment où on ne peut que raisonner à l’intérieur de l’UE qui a valeur de dogme«
Or, c’est exactement ce que nous ne faisons pas. Nicolas Dupont-Aignan, qui a participé à la campagne pour le non de Philippe Séguin à Maastricht, a toujours combattu ce qu’il nomme effectivement le dogme européen.
»On peut cerner le profil des militants de DNA sur facebook dans les commentaires à propos de son discours au cirque Bouglione.«
Il y a des gens qui s’expriment mal ou avec de mauvais arguments partout, sur Facebook comme sur Agoravox.
»Quand on critique l’UE et qu’on parle de désobéir aux traités, les expériences menées par Berlusconi en Italie et Papandreou en Grèce sont instructives pour analyser les échecs historiques de la désobéissance, comprendre le présent et anticiper l’avenir.«
Ces expériences n’ont absolument rien de comparable avec les idées défendues par Debout la France.
»La comparaison entre ce que l’Italie peut obtenir aujourd’hui et la Grande Bretagne est et sera aussi très instructive pour savoir si c’est plus facile de traiter avec ses partenaires européens quand on est dans ou dehors de l’UE".
Cet argument ne tient pas. Sur l’Italie, je suis cela d’assez loin. Mais une chose est sûre : ils nous ont montré qu’il était tout à fait possible de refuser les passeurs et les ONG complices en matière d’immigration illégale. C’est déjà beaucoup.
Sur leur politique économique, je suis partagé. Parce que le programme qu’ils voulaient mettre en place pendant la campagne électorale était à la fois finalement plutôt limité en termes de montants mais en même temps complètement stupide économiquement (c’est vraiment jeter de l’argent par les fenêtres).
On va voir, mais quelque soit le résultat, cela n’a rien à voir encore une fois avec ce que propose Debout la France.
Sur le Royaume-Uni, là effectivement, vous avez un point : que vont-ils réussir à obtenir ? Mais le point à comparer n’est pas l’Italie, qui est dans une situation très différente et dont les ambitions sont en fait finalement assez limitées (en gros, ils veulent pouvoir dépenser plus en restant dans le seuil des 3% de déficits). Ce à quoi il faut comparer la situation post-Brexit, c’est la situation pre-Brexit, qui était particulièrement avantageuse pour le Royaume-Uni (bénéfice de l’ensemble de ce qu’offrait l’UE mais sans tous les désavantages : Livre et participation réduite aux frais grâce au fameux chèque de Tatcher).