@alinea
Je comprends parfaitement ce à quoi vous aspirez.
Notre pays a tellement besoin de changement que ce thème est au cœur de toutes les campagnes électorales depuis des dizaines d’années, y compris dans les mouvements les plus conservateurs.
Mais le vrai changement est une rupture telle que dans la pratique c’est une révolution qu’il faut réaliser. C’est à dire la sortie du néo libéralisme. Pour cela il n’y a que deux options : le retour au capitalisme industriel, ou l’avancée vers le socialisme avec un programme qui ouvre cette voie.
C’était le but du programme commun de 1980... La dernière fois où les français on eu la possibilité électorale de choisir d’aller vers une société socialiste. Cela n’a pas marché parce que c’était une initiative de sommet qui n’a pu, malgré l’effort militant, mobiliser les forces populaires nécessaires (*), (j’en sais quelque chose puisque j’ai l’ai distribué et argumenté moi-même sur ce programme. Le voir mis en cause ensuite dans les déviances qui ont suivi m’a fait ensuite avancé dans la triste compréhension de ce qui nous attendait ensuite)
La réalisation d’une révolution a ses règles établies par l’histoire.
1) il faut une avant garde de dirigeants ayant une grande connaissance de la situation dans laquelle se trouve le pays (aujourd’hui c’est encore plus complexe, il y a l’économie, l’énergie, la Recherche, les choix technologiques, la maitrise des progrès de la Biologie…. et la géopolitique) et qui ont des objectifs clairs avec la bonne méthode stratégique de mise en œuvre. Je ne crois pas qu’il y aurait eu de révolution d’octobre sans Lénine et les autres dirigeants bolchevicks….
2) il faut obligatoirement une forte mobilisation de forces populaires et progressistes.
3) dans le développement du mouvement révolutionnaire il faut comprendre ce qui se passe, les rapports de force, les manœuvres extérieures … C’est ce que malheureusement Salvador Allende et ses collaborateurs n’a pas su maitriser. C’est aussi ce qui a conduit les républicains espagnols à leur perte..
4) Il faut que le contexte extérieur ne soit pas trop pesant et fort (comme pour la Commune de Paris, les républicains espagnols trahis par les socialistes français, on peut aussi citer à un moindre niveau la trahison de Syriza et Tsípras, par Hollande (c’était une évidence) mais aussi par Pierre Laurent, le fonctionnaire européen qui usurpe le qualificatif de gauche.
Si vous êtes d’accord avec cette analyse posez vous la question de savoir si les conditions d’un sortie du néo libéralisme sont réunies.
(*) je n’aime pas les termes de masses populaires, de peuple de gauche .. Peuple de gauche évoque pour moi un ensemble gens que l’on manipule sur la base d’idéologies mal actualisées, mal digérées … Quand je vois que la PMA et la GPA, opérations commerciales où l’enfant devient une marchandise à jamais traumatisé par son origine dans beaucoup de cas, mais de cela on s’en fiche, sont présentées comme des revendications progressistes.. J’étais pour le mariage gay qui est une réelle avancée sociale et idéologique, mais pas pour ce triste business.
Ces manipulations du peuple de gauche par le système, concrètement l’open society for democracy de George Soros sont utilisées comme armes de guerre contre les peuples.