Aux Lecteurs.Quelques esprits chagrins ou quelques mauvaises langues verront dans l’information qui suit matière à interprétation.Que l’on se rassure ! Les relations entre Paris et Kigali vont certainement s’améliorer.
Comment et pourquoi ?
Chacun appréciera en gardant bien à l’esprit que le génocide de près de 800.000 personnes n’aura été qu’une vue de l’esprit.
Et d’ailleurs, personne n’est responsable d’un événement effroyable qui a déclenché ce que l’on a appelé la « Guerre des Grands lacs » qui fut, en réalité, de 1996 à 2003, une véritable Guerre Mondiale Africaine mettant aux prises sept pays.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/conflit-grands-lacs/index.shtmlEst-ce bien clair ? La justice et le juge d’instruction devraient ne faire aucune difficulté pour « saisir » les nouvelles orientations géopolitiques du moment en confirmant le non-lieu.
Après vingt ans de rebondissements, le parquet de Paris a en effet demandé (décidé, plutôt) l’abandon des poursuites contre des proches du président rwandais Paul Kagame, soupçonnés par la justice française d’être impliqués dans l’attentat de 1994 qui a déclenché le
génocide des tutsi.
Le parquet a réclamé en effet un non-lieu contre les sept protagonistes mis en
examen, tous issus du clan de Paul Kagame, estimant que l’enquête n’a pu
réunir de « charges suffisantes » à leur encontre.
Selon son
réquisitoire définitif daté du 10 octobre dont a eu connaissance l’AFP.
« Le doute doit profiter à ces derniers », ajoute le parquet.
La décision finale sur la tenue ou non d’un procès est désormais entre les mains des juges d’instruction du pôle antiterroriste.
Nul doute que les 800.000 morts sont confiants.
« Cette étape tend à clore 20 années d’errements »
Depuis plus de 20 ans, ce dossier empoisonne les relations entre
Paris et Kigali sur fond de débat sur les responsabilités françaises à
l’époque du génocide.
« La position du ministère public est inacceptable. Depuis dix ans,
le parquet a lâché les juges d’instruction pour des raisons notamment
politiques. La preuve en est que ce réquisitoire arrive précisément au
moment de la nomination d’une Rwandaise, Louise Mushikiwabo,
à la tête de l’organisation de la francophonie », a réagi Philippe
Meilhac, avocat de la veuve de l’ex-président, Agathe Habyarimana, joint
par l’AFP.
« Cette étape tend à clore 20 années d’errements (…). Nos pensées
vont en ce moment à ceux qui ont toujours affirmé leur innocence », ont
déclaré les avocats des sept mis en examen, Bernard Maingain et Léon-Lef
Forster.
Le 6 avril 1994, l’avion du président Juvénal Habyarimana, un Hutu, avait été
abattu en phase d’atterrissage à Kigali par au moins un missile. Cet
attentat est considéré comme le déclencheur du génocide qui fit 800.000
morts selon l’
ONU