Avec Toyota (2002-2009) et Lancia dans les années 50 (meme si la D50 gagnera en 1956 via Ferrari et Fangio), Peugeot est donc le seul constructeur à n’avoir jamais réussi à décrocher la moindre victoire en F1, au contraire de Ferrari, Ford, Renault, Mercedes, BMW, Honda, Alfa Romeo, Maserati ou Porsche (avec ou sans TAG).
Plusieurs erreurs de taille furent commises :
- Primo, ne pas conserver à tout prix Jean Todt dans l’optique d’une entrée en tant que constructeur à 100 %, ce qui mènera au depart du Français chez Ferrari à l’été 1993, dans la foulée d’un 2e succès aux 24 Heures du Mans
- Secundo, avoir été trop ambitieux à son entrée en F1 en 1994 avec pour partenaire McLaren, soit sur le le papier la 3e meilleure écurie du plateau après Williams et Benetton, du fait du depart d’Ayrton Senna vers Didcot.
- Tertio, ne pas avoir soutenu Alain Prost pour des raisons purement corporatistes, notamment face à un ancient de Renault, Bernard Dudot ...
- Quattro, le retour à un engagement WRC en 2000 de front avec le programme F1 de Prost Grand Prix
In fine, une image très degradée contrastant avec celle donnée par les success en WRC, au Dakar et au Mans sous l’ère Todt (1985-1993). La marque au lion allait cependant rebondir en rallyes avec 2 titres mondiaux pour le Finlandais Marcus Gronhölm en 2000 et 2002, juste avant que ne débute l’ère Sébastien Loeb, au grand profit de l’autre marque phare de PSA : Citroën !