@bébert
Mussolini, oui, grand bienfaiteur de la classe ouvrière, dont l’accession au pouvoir a été permise grâce aux gros industriels italiens, à la monarchie, aux grands propriétaires terriens : la bourgeoisie en somme, ravie de disposer de ce trublion et de ses nervis en chemise noire pour mater les syndicats rouges et toute velléité révolutionnaire. La journée de huit heures, le dimanche chômé, les congés payés, merci mon bon maître, vous êtes trop bon, mon bon maître. Et puis-je vous demander un peu de lard dans la soupe pour mes enfants ? Merci ! Merci, mon bon maître !
Voilà le « système social supérieur » des fascistes, tant vanté par Soral : deux ou trois concessions en période d’agitation révolutionnaire pour renvoyer le bon peuple à la niche et laisser la bourgeoisie s’engraisser en paix en prélevant sa rente de oisifs.
Les « Pétainistes », tous issus des socialistes ? D’une part, ce n’est pas moi qui vais défendre ici les « socialistes », toujours promis à trahir tôt ou tard. Mais un minimum d’honnêteté nécessiterait qu’en plus de Laval, vous citiez Joseph Darnand, ancien Croix de Feu, Maurice Pujo, fondateur des Camelots du roi, Eugène Deloncle, cofondateur de la Cagoule, scission du mouvement royaliste Action Française ; le second fondateur de la Cagoule est Eugène Schueller, propriétaire de l’empire l’Oréal, et père de la fameuse Liliane... Etc.