@révolQé + Absolument = Et lorsqu’on parle avec tous les anciens, y vous rappellent le remembrement, imposé par les têtes puantes et non pensantes des gouvernements, et notamment celui massif et coordonné de 1976 qui a supprimé ainsi le rôle de barrières naturelles et de drainage naturel des haies, bosquets qui délimitaient les terres agricoles = et bim, les rivières et les rus devenant d’un coup des torrents en crus ravinant tout sur leur passage, terre et hommes, comme des fétus de paille.
C’est d’ailleurs un des éléments que j’ai rappelé en appui du
résumé SOTT de 09/2018 en section commentaires, car je me suis attachée à rappeler que la
Théorie du RCA n’est que cela =
Une THÉORIE.
En rappelant que
James C. Scott, anthropologue, dans son dernier livre de 2017 «
Contre le grain, une histoire profonde des premiers États » y précisait ceci :
[…] Ainsi vers 9600 AEC, il y eut un arrêt du refroidissement et
s’ensuivit une période de réchauffement climatique, le climat devint
plus chaud et plus humide, rapidement. Les températures globales ont
peut-être augmentées de l’ordre de 7°C en une décennie.
Arbres, mammifères et oiseaux émergèrent pour coloniser un paysage
devenu soudain bien plus hospitalier et avec eux bien entendu, leur
compagnon naturel, Homo sapiens.
Les archéologues ont trouvé des preuves qu’environ à la même période,
se développait une occupation des sols à l’année sur bien des sites. La
période du Natufian dans le sud du Levant et l’époque pré-poterie des
villages néolithiques de Syrie et de la Turquie centrale et de l’ouest
de l’Iran. Ces zones sédentaires se situaient dans des zones riches en
eau et les populations subsistaient essentiellement de la chasse, pêche
et cueillette bien qu’il y ait eu déjà quelques preuves, certes
controversives, d’une horticulture céréalière et de mise en place d’un
cheptel de bétail domestique. Ce qui n’est pas disputé en revanche, est
qu’entre 8000 et 6000 AEC, toutes les cultures dites “fondatrices” de
céréales et de légumes telles que les lentilles, les pois, pois-chiche,
et lin (pour les vêtements), sont plantées, bien qu’à petite échelle.
Durant ces deux millénaires, même si le temps précis vis à vis des
cultures n’est pas bien clair, la domestication des chèvres, des
moutons, des cochons et des bovins, fait son apparition. Avec cette
suite de “domestications”, le colis néolithique total propice à la
révolution agricole, semble être en place pour mener à la civilisation,
incluant les premières agglomérations urbaines.
Et entre autres choses, puisque James C Scott est devenu par ses recherches profondes et
pertinentes, un universitaire spécialiste incontournable pour ceux qui
désirent analyser et comprendre l’histoire de la société humaine depuis
ses lointaines origines en battant en brèches les poncifs et dogmes de
ce que l’anthropologie politique “orthodoxe” a prêché au service du
statu quo oligarchique depuis des décennies. À savoir qu’aucune société n’est viable hors État et ses institutions, et nous sommes quelques-uns à argumenter et documenter du contraire ICI.
JBL