@Nemo8
Bonjour et merci. Je ne crois pas à une arrive prochaine de Peugeot en F1, sachant que Carlos Tavares est un cost killer
La F1, bien qu’investissement marketing, est très aléatoire. Gagner ne s’achète pas, malgré une armée d’ingénieurs de talent, une soufflerie, un simulateur de pilotage, des bans d’essais moteurs, un circuit privé d’essais et de la CFD ...
Toyota malgré des moyens colossaux l’a appris à ses dépens idem pour Jaguar Cosworth entre 2000 et 2004, tandis que d’autres ont du attendre des années ...
Red Bull malgré Adrian Newey a du attendre 2009 avec un changement de règlement technique (retour des pneus slicks au lieu des gommes rainurées)
Et les exemples de Renault et Mercedes sont biaisés ...
Le Losange a perdu pendant des années en turbo meme s’il passa fort près du Graal en 1983avec Alain Prost contre Brabham BMW et Nelson Piquet, lauréats avec une tricherie de carburant. Georges Besse stoppe l’écurie Renault fin 1985 et la vente de moteurs à Lotus fin 1986. Une cellule de veille perdure à Viry Chatillon en 1987-1988 avant un retour en 1989 comme motoriste de Williams.
Renault gagne ensuite 11 titres sur 12 entre 1992 et 1997 avec Williams et Benetton, ne perdant que le titre des pilotes 1994 face à Ford (Benetton Ford de Michael Schumacher).
Ensuite, entre 1998 et 2000, Renault est présente via des marques Mecachrome et Supertec qui vendent des V10 figés en terme de développement à Williams (1998-1999), Benetton (1998-2000) ou encore British American Racing (1999).
Retour en 2001 comme motorist eà part entire de Benetton puis rachat d’Enstone pour 2002. Titres avec Alonso en 2005 et 2006, revente fin 2010 à Lotus avant de regagner comme motoriste de Red Bull Racing entre 2010 et 2013, puis rachat de Lotus pour la saison 2016.
Depuis 1977, Renault a été absent en filigrane (1987-1988, 1998-2000) gardant toujours des interets en F1.
Mercedes, parti fin 1955 après le drame du Mans, revient en 1993 via Ilmor auprès de Sauber, son partenaire victorieux dans la Sarthe en 1989. Le nom Ilmor disparaît en 1994 au profit de Mercedes. Dès 1995, l’étoile quitte son complice Suisse pour s’allier à un poids lours du paddock, McLaren. Il faudra attendre 1998 pour gagner les deux titres mondiaux, grâce à Mika Hakkinen, Bridgestone et surtout Newey. Après une decennia décevante (2008 excepté), Mercedes fournit Brawn GP (ex Honda, ex BAR, ex Tyrrell ..) qui triomphe à la surprise générale en 2009, avant de se faire racheter par Stuttgart en 2010. Mercedes AMG végète pendant trois ans avant de progresser en 2013 grâce aux Pirelli et à Lewis Hamilton. Le passage aux turbos en 2014 et un budget en forte augmentation permet à l’écurie allemande et à ses bases de Brixworth / Brackley.
Le seul vrai « exploit » à gagner rapidement dans la F1 modern reste Honda titré en 1986 chez les constructeurs puis en 1987 dans les deux championnats, après un retour en 1984 avec Williams.
Conclusion ? Si le lion veut rugir, il lui faudrait racheter tout un tas d’installations, par exemple celles de Red Bull à Milton Keynes quand Dietrich Mäteschitz sera lassé de son jouet.
21/10 08:31 - Axel_Borg
@Nemo8 Il y a des solutions : salary cap pour les pilotes, budget cap pour les écuries. Le (...)
21/10 08:23 - Axel_Borg
@Nemo8 Oui en effet pour la BT49 de 1981 Murray (c’était bien lui) avait inventé un (...)
21/10 02:56 - Nemo8
En f1, on peut regretter que l’ innovation soit bridée réglementairement. Ça permettrait (...)
20/10 19:17 - Nemo8
Salut, Axel. Je dois avouer que j‘ai lu tous vos articles sur Sportvox. Vos (...)
18/10 15:25 - Axel_Borg
Le passage aux turbos en 2014 et un budget en forte augmentation permet à l’écurie (...)
18/10 15:23 - Axel_Borg
@Nemo8 Bonjour et merci. Je ne crois pas à une arrive prochaine de Peugeot en F1, sachant que (...)
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