Perte de sang-froid de Mélenchon à propos d’une procédure dont tous les partis politiques ont été la cible par le passé.... ce Mélenchon-là chercherait-il à bénéficier d’un régime d’exception ? Au nom de quoi ? Son attitude qui remet en cause les fondements d’un Etat de droit, n’augure rien de bon d’un candidat qui a cru naïvement (par orgueil, par vanité ou par aveuglement ?) qu’il aurait pu être élu Président de la République aux dernières élections ; comme si le système l’aurait autorisé ! La bonne blague !
Par son attitude, il semblerait que Mélenchon ait été un peu trop proche des régimes d’Amérique du Sud ; il en a épousé les mœurs et les réflexes : mauvais réflexes s’entend. Sans nerfs donc, piètre tacticien, décidément, Mélenchon se trompe et de géographie et de stratégie : couill.......on un jour, couill.....on toujours... sans doute ? Car, n’oublions jamais qu’il a fait campagne et voté en faveur Maastricht alors que nous tous savions déjà ce que ce traité impliquerait la fin de toute alternative économique et financière ; par conséquent : la fin de toute alternative politique ; ce traité consacrerait l’UMPS ; comme de juste, c’est Macron qui l’incarnera quelques années plus tard.
Quant à qualifier de « sacrée » (autant pour la laïcité soit dit en passant !) la fonction de parlementaire (c’est donc ça le projet d’une 6è République : une république d’intouchables en la personne de l’élu ? )... ce pauvre Mélenchon, après 40 ans de politique, n’a donc toujours pas compris qu’un élu doit être « touchable et pénétrable à souhait », un élu capable à tout moment de répondre de ses agissements ? L’immunité dont jouissent les députés - immunité qui devrait être « questionnée », voire même… remise en cause -, n’y suffisant plus, il serait aussi question de « sacralisation parlementaire » : là, c’est Mélenchon qui se noie......
Reste toutefois à établir, si ces perquisitions « qui ont été menées dans le cadre de deux enquêtes préliminaires ouvertes ( et non d’une instruction), par le parquet de Paris » ont respecté toutes les étapes de la procédure ( à ce sujet merci de vous reporter aux commentaires de Claire Tortchinsky ci-dessous ) ; les médias sont muets à ce sujet ; tous se contentent de se faire les ventriloques des propos du Premier ministre Philippe en réponse à l’intervention de Mélenchon à l’Assemblée nationale l’après-midi même et bien que ce dernier soit incapable d’apporter des arguments en faveur de sa dénonciation du caractère illégal de ces perquisitions. On savait que Mélenchon était son pire ennemi ; on découvre maintenant qu’il est son plus mauvais avocat ; et à ce propos, on ne manquera pas de noter que l’avocat ( ou les avocats) en titre de ce parti aura brillé par son absence….