Les premiers évadés fiscaux sont les hommes politiques. Curieusement, ils ne payent pas d’impôts et en plus ils ont des privilèges. Pourtant, personne ne leur fait de procès.
Le train de vie de l’Assemblée (nationale et de l’UE) est un scandale, surtout que l’AN en France a récemment pété son budget et a été obligée de piocher dans sa réserve (300 millions d’euros tout de même).
Concernant les entreprises, elles payent moins d’impôts que les personnes célèbres.
Je trouve amusant qu’on fasse la chasse à l’ « évadé fiscal » alors que des grands groupes cachent des milliards au Luxembourg et pour lesquels l’Etat doit être au courant depuis très longtemps, surtout qu’ils bénéficient à la fois de réductions d’impôts en plus « bonus fiscaux » - dont on pensait qu’ils allaient créer de l’emploi.
De toute manière, après l’affaire Cahuzac, il a paru évident à tout le monde que les « taxes » n’étaient pas le problème central pour les entreprises et l’emploi, c’est simplement la cupidité sans borne des actionnaires qui en est la cause. Et que ça touchait profondément le monde politique - le ministre des finances, chargé de traquer ce petit monde, étant lui-même un corrompu.
Je reste persuadé que l’Etat connaît très bien les « nouveaux » paradis fiscaux et qu’il se tait pour ne pas contrarier les grosses boîtes, de peur qu’elles ne déménagent dans un autre pays où la loi est moins contraignante.