@Pierre Sanders
Nouvelle bobinne., nouveau réalisaetur en deux mots comme en cent : NOUVEAU FILM :
Mon éducatio, comme ma nature intime, m’interdiosent d’aller chercxher
sur Interbet, le prix des cadeaux que l’on m’offre. Je vais encore plus loin
dans cette dirtectionm : je sais que le pouvroir français a mis en ligne
les patrimoins des candiadts à la politique, je considlrais comme aussi indigne
d’aller regarder baiser par le trou de leur serrure. Cela, cês dams les
circonstance ordinaires.
Mais il y des circonstanes extrordinaies. Plutôt que de vous expliquer
en quoo elles sont extraordaires je vais doiner un exemple concret. Comme vous
vous en souvenet s^rement, ma femme est décédée l’année dernière et comme vous
donniez l’impression d’être très attaché(e)s à elle, et que, pour des raisons
que j’avais expliquées elles étaient visdoiblement plus affectées, j’ai proposé
à ces dames, vos employées donc, de se préparer à me rendre visite à la dat et
à l’heiur de leur choix, afin de choisir un souvenir personnel que j’aurais
disposé sur la table du salon- salle à manger à leur intension. Si je n’a pas
dépassé l’école obligatoire et si mes parents ne sont pas trop préocupé de mon
éduction, la nature m’a gratifié – et je lui en suis immnesément reconnaissat –
d’une classe que bien d’authentiques aristocratews m’envient, on me l’a
rapporté - que je n’exhbe pas, même si je sais qu’lle ne s’use pas.
J’en viens à l’objet de ma lettre. Je vous doit un avetissement quand
même – je vous ai vu vous pousser du coude, ironiser, se paper la tempe d’un
index hilare, quelqu’un a dit « il faut téléphoner à Prangins qu’ils
viennent le chercher qu’ils l’inrnent avant qu’il ne morde… Et puis, on sera
débarrasset de ce méchant con, qui salue à peine, et qui fait la gueule sans
qu’on sache pourquoi »
Je ne suis, de loin pas, toujours comme ça. Rappelez donc, à Mme Maria
Trepp, comme je la faisait rire, en riant moi-même, en racontant que vers l5
février 1984, j’étais à Chiangraï, _ c’est dans le nord de Thaïlande – quand a
éclaté la guéguerre sino-vietnamienne – Je n’avais jamais vu la guerre, à 42
ans, je me trouvais comme puceau, si on veut. J’étais certes né pendant 39-45,
en Suisse. Quand j’ai eu trois ans c’était fini, j’avais tout loupé. La guerre
de Corée, la guerre d’Indochine, c’étaient des mots à la radio, la guerre
d’Algérie même, au début, puisque j’avais 11 ans quand elle a éclatée. Je
suivais ça d’une oreille distraite, comme Suisse, je n’étais pas vraiment
concerné. Ecoutez, ne vous énervez pas, on est presque arrivé et vous ne serez
pas déçus du voyage, je le jure sur la tête de ma femm, enfin, je veux dire de
feue ma femme. Comme c’est moi qui reste et à moi qu’il incombe de régler ses
comptes. Je le fais avec une jubilation qui vous est inconcevable, comme je
paux vous imaginer dans votre vie étriquée, banale, médiocre