« plus personne ne veut subir les inconvénients du métier »
Les nombreux médecins proches de la retraite n’acceptent pas de nouveaux patients, logique,
pas plus que les autres déjà saturés, aux horaires distendus.
A qui la faute ?
à tout le monde et personne à la fois,
les politiciens qui ont aggravé les déficiences de la couverture médicale (numerus clausus, fermeture de centres régionaux, rognage des budgets),
à la règlementation abusive applicable aux« jeunes médecins » (gardes et astreintes sans compensations),
aux malades eux mêmes pour certains (le diabète de type 2 réagit, tt comme le cholestérol et hyper tension répond correctement à un régime drastique)
à la démographie, sans plus.
Les urgences des hôpitaux (Orléans, CHRU en soi irréprochable, Giens la délicatesse d’un hôpital militaire) : choisissez plutôt un établissement figurant sur la liste des fermetures programmées.
Nombre des cas s’adressant aux urgences relèvent bien plus de ce qui était connu sous le nom de dispensaire, dont la fonction sociale n’est pas la moindre des vertus.
Le racket au stationnement, le personnel infirmier de nuit, du dimanche ou les deux, le subit également lorsqu’il faut par insuffisance de places parquer son véhicule à plusieurs centaines de mètre en des lieux obscurs et non sécurisés.
Il est d’évidence plus confortable ou gratifiant de faire le plantan à la morgue, entre deux cafés, distribuer des primes que d’accomplir un travail effectif et utile à la collectivité.