@Jean-Pascal SCHAEFER
Le « mode de calcul », dont vous parlez, de quelque manière que vous essayiez de le présenter, est idiot et je vais reformuler ce que j’ai déjà expliqué, non pas en critiquant ce qui a été fait, mais en définissant positivement ce que serait la seule méthode scientifiquement pertinente.
Pour qu’il soit possible de tirer des conséquences de la diminution des dépenses de chauffage sur une certaine période, dix ans par exemple, c’est très simple : il faut examiner ce qu’aura été la variation des dépenses dans un ensemble de bâtiments qui n’auront subi durant ces dix annnées aucune espèce de changement, du point de vue de l’isolation, et dans lesquels on aura maintenu une température rigoureusement constante de 18°.
Bien des sociétés qui travaillent sur l’isolation promettent à leurs clients une diminution des charges concernant le chauffage. Je n’ai pas de chiffres en tête parce que cela ne me passionne pas, mais il vous sera facile de vérifier.
Dès lors qu’on fait varier en cours d’opération la perméabilité thermique des bâtiments, les mesures n’ont plus aucune pertinence. Comme il n’est pas possible d’évaluer rigoureusement la diminution de la dissipation thermique dans l’étude que vous évoquez, il faudra nécessairement tenir compte d’une marge d’incertitude qui pourra fort bien être à peu près égale à la différence que vous croyiez avoir repérée sur dix ans.
Si vous arrivez à me démontrer que ce que je dis là est idiot, je veux bien être coupé en six morceaux, pendu puis brûlé, mais à très petit feu : du CO, oui, du CO2, non.