@sls0
Merci pour votre commentaire, j’apprécie beaucoup.
Les degrés-jours sont appréciés et utilisés par les énergéticiens en tant qu’outil de calcul.
Les retours des spécialistes sont en train de me parvenir, et ils sont positifs. La plupart des praticiens utilisaient cela sans vraiment penser à cette utilisation des DJU. Ca me fait un peu penser à la foncion « visseuse » des perceuses électriques, qui est apparue assez tard par rapport à sa fonction de perceuse de base.
Juste un élément de nuance, que j’ai d’ailleurs mis en note de bas de page : les DJU climaticiens sont connus et sont un indicateur intéressant, mais ils ne sont pas vraiment utilisés en tant qu’outil. En revanche, je considère qu’ils sont tout à fait pertinents pour évaluer le changement climatique estival. Sur un plan technique, je préférerais partir sur une base 24°C ou 26°C que la base 18°C que j’ai dû utiliser ici (seules données gratuites). La base 18°C a en effet tendance à « écraser » le réchauffement (dans la mesure où les températures estivales sont très souvent au-dessus de 18°C). En prenant une base 26°C, le réchauffement estival apparaîtrait encore plus fort.
Ensuite, nous sommes bien sur une approche locale et pas globale. Il serait d’ailleurs souhaitable que les
données de l’étude visible ici soient actualisées (et si possible sur une base 18°C, qui est plus usitée que le 17°C). L’intérêt d’une approche locale est qu’elle permet aussi de détecter des anomalies moins visibles à grande échelle, dans la mesure où les stations météo peuvent avoir des défaillances.