@eric F
Je souscris totalement à ce texte. Merci d’avoir recadré et
rappelé le pourcentage infime de rejet CO2 anthropiques de notre pays. 1%. Et
dans ces 1.%, que représentent la circulation routière et les transports.
Environ 15% ; Autrement dit pas grand-chose.
On ne maîtrise
malheureusement pas les évolutions du cours du baril soumis à la spéculation,
et qui dépasse aujourd’hui les 80 dollars, mais
on n’est pas obligé d’en rajouter en additionnant encore les taxes.
Nous ne sommes pas dupes ; la hausse des taxes associées carbone est avant tout mise en œuvre dans une logique de
rendement budgétaire, au profit du budget général de l’État.
Entre 2014 et 2016, l’Ifrap conclu que la hausse des produits de la fiscalité énergétique a
principalement servi à compenser une partie du coût du crédit d’impôt pour la
compétitivité et l’emploi (CICE) ».
Pour dire les choses plus clairement, la taxe carbone est
donc un moyen hypocrite de remplir les caisses de l’Etat, et entraîne une forte
pénalisation de la circulation automobile sans assurer l’entretien correct du
réseau routier. Elle n’est pas non plus utilisée pour favoriser la transition
énergétique. Alors ou va cette taxe ?
D’autre part la politique sur les carburants visant à
assommer le diesel est aberrante. On peut comprendre que le diésel en
circulation urbaine soit une ineptie. Ne serait-ce qu’au point de vue
technique, car les températures de fonctionnement en ville ne permettent pas un
fonctionnement correct des dispositifs antipollution.
Mais dans nos campagnes !!!
Je n’ose rappeler
qu’à puissance égale, un moteur diésel consomme 20 à 25 % de moins qu’un moteur
essence de nouvelle génération dit « downsizés. Donc dans l’approche
d’une réduction des émissions carbone, mauvais calcul ;
Essence, plus de CO2 émis, sans compter la
surconsommation en circulation urbaine.
Et en ce qui concerne les NOx, idem les moteurs essence
« downsisés », émettent plus de Nox
qu’un diesel euro 6, au point qu’on va
être obligé de les équiper également d’un Filtre à Particules. (3)
Au lieu de prendre des décisions « à
l’arrache », n’aurait-il pas mieux
été sage de laisser le stock de véhicules se transformer, par simple
attrition des vieux véhicules.
Bref, politique
incohérente, et très mal vécue par tous les habitants de nos campagnes, qui ne
peuvent se passer d’un véhicule et qui ne disposent pas de solution de
remplacement abordable et efficace. (Véhicules
électriques trop chers, peu performants en matière d’autonomie),
Ce matraquage sur les
taxes des produits pétroliers ne satisfait personne hormis un petit microcosme
parisien.
Une solution véritablement écologique, et non mercantile,
aurait été d’aligner le prix des carburants en abaissant celui de l’essence sur
le diesel. L’argument climatique n’est
pas réaliste. Il ne sert qu’à culpabiliser à tort le citoyen.
Dernier point, dans le cadre d’une politique réellement
écologique, et dans l’objectif d’une
électrisation majoritaire du parc
automobile français Les décideurs , de
quelque bord qu’ils soient peuvent ils nous assurer qu’atermes, les taxes
carbone seront supprimées sur les énergies électriques.