@XV
1) exactement : en plus une balle dans l’air reste à portée d’oreilles qu’une fraction de seconde.
2) c’est très simple : en principe on tire plus au moins à l’horizontale
soit en station débout, soit couché.
Le premier obstacle que l’onde sonore rencontre, alors qu’elle est la plus intense
c’est le sol qui agit comme caisse de résonance.
En tirant à la verticale il n’y a pas ou peu cette réverbération.
(Techniquement les gaz d’une munition pèsent 1.3 fois le poids de la charge
de poudre et occupent, libérés, env. 0.95 m3 par gramme).
Si le sol absorbe le bruit, la détonation est beaucoup moins forte.
J’ai tiré au ball-trap par sol enneigé : pas bam, pouf !
Il y a un ball trap à Sore, en France, où les pas de tir sont surélevés,
le terrain devant plat, et à environ 400/500 mètres devant il y a un bois :
en se tenant derrière le pas de tir on entend distinctement l’écho des
détonations renvoyé par le bois.
Les phénomènes acoustiques recèlent encore pas mal de mystères :
je suis à vol d’oiseau à 7km au nord d’une ligne ferroviaire régionale
qui jouxte une route à trafic poids lourd très intense, les 2 à environ
100 mètres de dénivellement inférieur par rapport à moi ,dont 70 mètres
sur les derniers 300m des 7 km.
De l’autre coté, le terrain est rigoureusement plat sur 3000 mètres (pas d’obstacles réverbérants).
Par vent du sud j’entends le train, mais jamais la route super-bruyante.
Sûrement une question de fréquence.
On dit que le coin-coin des canards ne produit pas d’écho.
Bien à toi.