@Alren
Pour qu’une telle opération
contre Mélenchon et la FI
ait pu se mener, il a fallu qu’elle soit préparée de loin, au plus profond de
l’état.
La faiblesse politique de Macron, le désaveu de ses décisions, la crise
de régime et de gouvernement qui serait apparus plus encore, si le remaniement
n’avait été fort à propos caché par l’opération politico-judiciaire contre la FI, mettent tout ce beau monde
aux abois.
Et s’il s’agissait tout simplement de la « haine de classes » tout
simplement, la haine de cette « intelligentsia » porte parole d’un
pouvoir dont les orientations défendent les privilèges d’en haut au détriment
de la souffrance d’en bas ?
Ce sont les mêmes qui justifient toutes les
décisions qui visent dans tous les domaines ouvriers, salariés, jeunes ou
retraités.
Ce sont les mêmes qui hier vantaient la « loi travail » de
Hollande complétée par Macron, qui félicitent la réduction du bien commun, des
services publics et du nombre de fonctionnaires au nom de la chasse aux
déficits, qui comprennent pour mieux les encourager les restrictions qui visent
les retraités au nom de l’équilibre des comptes sociaux, qui approuvent
« chiffres à l’appui » les injonctions faites aux chômeurs,
« fainéants » par nature, responsables de leur chômage, qui refusent
de « traverser la route pour trouver un emploi », qui soutiennent
l’Union Européenne dans ses décisions dirigées contre les peuples, qui éructent
avec mépris contre les « souverainistes », les
« populistes », les « nationalistes »…
Est-on bien sûr que les nerfs qui ont lâchés ne sont
pas ceux qui ont ordonné de frapper ? Et si l’affolement dans le contexte
politique d’ensemble était celui du pouvoir ?